Présentation générale
Le DE4 propose d’aborder le projet dans une démarche de conception narrative.
La narration est ici considérée comme un moyen de faire projet, c’est à dire de configurer en une entité de forme perceptible (une scénographie, un dispositif, une forme architecturale, un espace urbain ou un fragment de paysage), une diversité de questions. La narration contribue à rendre présent ce qui est (encore) absent.
La conception narrative engage un mouvement de traduction depuis la pensée, vers une matérialité perceptible, préhensible et kinesthésique.
Les formes architecturales attendues devront donner à lire les récits qui les ont portés : structures et franchissements, espaces de monstration, espaces de performance, espaces mobiles, espaces d’habitation pérennes ou temporaires. Le travail du projet s’efforcera d’intégrer la question du temps comme outil de conception : transformer, déplacer, dégrader, adapter de nouveaux besoins seront autant de contraintes travaillées, que de matière à penser le projet. Pour cela, une attention à la spatialité, à la matérialité et aux ambiances seront particulièrement travaillées.
Le DE4 se positionne dans des formes architecturales spectaculaires et mobiles : structures pour de grands franchissements, musées et salles de spectacles, dispositifs pour expositions, décors de film, petits habitats mobiles, hôtelleries insolites, centres d’interprétation patrimoniaux. Ces architectures ont pour caractéristiques de se transformer, soit pour se déplacer, soit pour répondre à des contraintes de temporalité d’usages, soit pour s’adapter à de nouveaux besoins. Pour cela, le choix des matériaux, des assemblages, de l’économie de moyens sont des données essentielles qui accompagnent en outre, une réflexion fine sur la lumière, le son, la thermique, les flux et la temporalité des usages.
Le DE4 explore de nouvelles formes du projet autour de trois attracteurs :
Il se nourrit et interroge les complémentarités d’approches entre numérique et analogique.
Pédagogie
L’approche pédagogique que nous développons de façon intra et transdisciplinaire contient trois objectifs se déclinant ainsi :
Les trois objectifs pédagogiques progressent parallèlement et forment un ensemble cohérent qui se développe tout au long de la scolarité.
La pédagogie du DE cherche à construire un ensemble de compétences qui s’expriment ainsi :
DE 4 : Transitions urbaines – Atelier de projet
OBJECTIF
Les déplacements urbains constituent l’un des défis majeurs en termes de réduction de la pollution de l’air et de lutte contre le réchauffement climatique. L’émergence de mode de vie plus soutenable, Le développement des mobilités douces et durables, les évolutions récentes dans l’organisation du travail (télétravail, espaces de coworking, etc.) viennent interroger les nouveaux modes de déplacement, le partage de l’espace, et les infrastructures qui en découlent nécessairement. C’est pourquoi le studio de projet « Transitions Urbaines » propose d’explorer les mobilités urbaines au travers d’aménagements ou de projets d’échelles variées favorisant les modes de déplacement doux.
Une importance toute particulière est accordée à l’ancrage de la réflexion dans une réalité prospective à plus ou moins long terme. Les différents projets proposés seront développés sur la base de problématiques actuelles, identifiées conjointement avec des organismes publics ou privés engagés dans la transformation et l’aménagement du territoire d’étude.
Au prisme de l’évolution des mobilités urbaines, le studio propose donc de questionner un monde en transition. Transition d’usage d’abord ; comment replacer l’homme au centre des problématiques de déplacement métropolitain. Au-delà de l’approche fonctionnelle, questionner la mobilité c’est explorer les plaisirs de nouveaux usages partagés de l’espace public. Le lien est avant tout un lieu.
Transition d’échelle ensuite ; les questions de mobilités mettent en résonnance l’échelle du grand territoire avec notre échelle de perception, celle du piéton, celle du cycliste, celle de l’humain en déplacement dans un environnement naturel et construit en constante évolution. La matérialité constitue un point d’entrée dans un processus de fabrication du projet articulant de grandes variations d’échelle de conception. À petite échelle, celle du bâtiment ou de l’ouvrage, la matérialité peut être abordée sous ses dimensions sensorielles, constructives et structurelles ; la question des ambiances comme hypothèse de façonnage de la matière, la question de la construction comme assemblage de la matière, la question de la structure comme organisation de l’espace et organisation de la matière dans l’espace. À plus grande échelle, la matérialité questionne l’appartenance à un territoire particulier et la singularité d’une situation concrète (sociale, économique et politique), mais aussi l’appartenance à une culture constructive en évolution constante.
Transition écologique enfin ; crise climatique, épuisement des énergies fossiles et raréfaction des ressources bouleversent le monde et par conséquent les théories et pratiques de l’architecture. Les thématiques de projet développées dans le studio seront autant d’occasions d’initier une posture constructive articulant évolution des usages et usage raisonné de la matière, autour du triptyque architecture, matière et énergie.
Ainsi, la diversité des échelles rencontrées, le réalisme structurel et constructif – approché par la simulation numérique éventuellement, la problématique des ambiances en termes de sécurité et de confort des usagers et les modalités de mise en œuvre constituent autant d’aspects que l’étudiant aura à intégrer dans sa démarche de projet. L’idée n’est pas de séquencer le projet en une étude progressive, mais bien d’accumuler tout au long du semestre un certain nombre de connaissances et de données sur ces différentes thématiques afin de les mobiliser et de les faire dialoguer comme autant de leviers de conception du projet.
En appuis de cette étude, un travail collaboratif visera à constituer un corpus de références en rapport avec le sujet d’étude et une base de données d’information à propos du site d’étude. Les apports théoriques seront ciblés sur les thématiques abordées dans le projet ; un voyage d’études élaboré collectivement au début du semestre complétera l’atlas des références.
Mots clefs : Mobilités, usages, matérialité, échelles, ambiances…
CONTENU
Les apports théoriques seront ciblés sur les thématiques abordées dans le projet ; un voyage d’études élaboré collectivement au début du semestre complètera l’atlas des références.
VALIDATION
L’évaluation de l’UEP comprendra présence aux séances hebdomadaires (cours et suivi de projet), qualité des rendus intermédiaires et du rendu final.
Voyage itinérant courant octobre
DE 4 : Architecture en représentation -Atelier de projet
OBJECTIF
In Machina 360
Présentation générale
Il y a des images qui restent profondément ancrées dans l’imaginaire collectif, comme celle d’une tête tranchée avec un hachoir dans l’occiput, celle d’un cerveau dans un aquarium ou encore celle d’un rameur au milieu de gigantesques mines marines hérissées de picots et des titres qui accompagnent des histoires que l’on se rappelle être buissonnantes, un peu terrifiantes, drôles, émouvantes et à jamais inscrites dans nos mémoires. A ces images, sont associé un double nom tellement imbriqué que l’on saurait dire au départ s’il s’agit d’une personne possédant un nom composé ou de deux personnes possédant un univers composé. Caro-Jeunet; ils sont ce que le cinéma français a engendré de plus stimulant depuis Jean Cocteau (46), Paul Grimault (52) et René Laloux (73).
Marc Caro vient de la bande dessinée et alimente la formidable matrice qu’a été Métal Hurlant. Si le nom de ce magazine commence à faire partie du patrimoine, il faut rappeler que sans Métal Hurlant, pas de Star Wars, pas de Blade Runner, pas de Dune, pas d’Alien. Philippe Druillet, Jean Giraud/Moebius, François Schuiten et tant d’autres qui ont littéralement révolutionné le récit graphique, le faisant passer des “petits mickeys” à de puissantes œuvres générationnelles. Marc Caro y présente des planches radicales, rock, urbaines, radicales, des uppercuts graphiques.
Suite à la rencontre avec Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro va projeter son univers dans des courts métrages dont le deuxième, “le Manège” (1981) recevra un César. Dix ans plus tard “Délicatessen” (1991), deux fois césarisé, puis “la Cité des Enfants Perdus” (1995), creusent l’écart avec ce que les autres cinéastes proposent. Ces films restent des œuvres uniques, séminales mais hélas encore trop isolés dans la production française. Ensuite, indépendamment, Jeunet prépare son “Alien” (1997) et en 2008, Caro répond dans “Dante01” que décidément “dans l’espace, on ne vous entendra pas hurler”.
Une force visuelle
Ce qui distingue l’œuvre graphique de Marc Caro, puis son cinéma, c’est sa force visuelle. Il est peu dire que le cinéma français est faible en la matière et que les quelques réalisateurs pouvant faire exception ont un lien plus ou moins étroit avec la bande dessinée. Marc Caro l’a évoqué, le cinéma français se construit sur du récit mais l’installe dans une image utilitaire dans laquelle, le cadrage, le décor ou la lumière ne viennent que très rarement se mettre en avant ou devenir protagoniste. Chez Jeunet-Caro puis Caro seul, chaque plan étonne par sa composition, son contenu.
Quelques récurrences servent de signature comme par exemple l’éclairage zénithal et les ombres dures qui avilissent les visages, creusent les volumes et contrastent les palettes de couleurs. Il y a l’ode à la mécanique, le steam punk vernien et l’électronique vintage qui jouent du cuivre et de la diode. Les machineries improbables décuplent les mouvements, contraignent les corps et luttent contre les vivants. Ces vivants finissent par devenir des hybrides et les insectes même, autres figure familière finissent par être enrolés dans ce cirque infernal. Le huis clos enfin, concentre les enjeux pour mieux dilater la résolution dans une tendresse un peu effrayante.
Une galerie de trognes
Un autre élément signant l’univers visuel de Marc Caro est la mobilisation de visages et des silhouettes singulières, marquées, tordues, séchées ou gonflées. On les retrouve déjà dans les BD comme dans “Tot” (1981), dans les sculptures du “Manège” déjà évoqué et dans “Le Bunker de la dernière rafale” (1981) dans lequel l’univers visuel commence à se constituer. A partir des grands films, la galerie des silhouettes fait bande dans laquelle on retrouve les regrettés Christophe Salengro, Daniel Emilfork, Ticky Holgado, mais aussi François Hadji-Lazaro, Jean-Claude Dreyfus, Rufus et Dominique Pinon qui faire presque office de signature graphique. Filmés en courte focale, ces visages attrapent l’ensemble de l’espace visuel du spectateur, le stupéfiant.
La technique
La technique accompagne l’univers créatif de Marc Caro, dont la référence reste le magicien des images Méliès. La technique s’expose comme élément graphique avec la forte présence de machines, de prothèses ou de véhicules étranges mais également comme outils de création. Très tôt, le trucage vidéo puis numérique a été mobilisé pour sublimer des effets mémorables. On se souvient que “la Cité” a été ainsi précurseur en la matière, tant par les effets visuels comme les déformations de l’image que l’utilisation de créatures 3D, que dans les outils de montage. Aujourd’hui, il est donc tout naturel que ce soit les dispositifs et les outils consacrés à l’immersion qui soient le gril créatif, ce que nous allons accompagner ce semestre.
La narration à 360°
La narration à 360°, immersive, bouleverse complètement la grammaire cinématographique. En bousculant les questions du point de vue et d’écoute, du cadre, du montage, du rythme, du décor, de la posture pour regarder le film, c’est l’ensemble des paradigmes qu’il s’agit de reprendre. Pour le cinéaste, c’est un défi extraordinaire et pour l’architecte quasiment une injonction à se saisir de ce problème. En effet, la réalité virtuelle, les visites interactives, le BIM en réalité augmenté mobilisent cette narration à 360°. Pour l’architecte, ce contenu ne peut se concevoir sans le contenant, le dispositif, qui permet l’immersion du spectateur dans un monde d’images et de sons. Cette problématique sera particulièrement présentée et alimentée durant le semestre.
CONTENU
Les sujets proposés
Décor à 360°
Dans le cadre du Festival Premiers Plans à Angers, nous proposons de réaliser le décor pour un tournage à 360° du premier épisode de la web-série (titre ?) écrite par Marc Caro. Il s’agira dans un premier temps de faire une maquette numérique immersive, puis de réaliser une maquette physique pour préparer le tournage et enfin de réaliser l’objet à l’échelle 1.
Il s’agira de concevoir un environnement global, ce qui comprend, la conception du décor proprement dit, l’accessoirisation, les lumières et les découvertes.
Le tournage du premier épisode se fera sous la direction de Marc Caro par les étudiants d’Archirep. Il faudra, dans le cadre du festival, donner au décor un écrin pour l’accueil des visiteurs. Cela consiste en quelques cimaises de présentation des étapes de fabrication, des planches d’esquisses et des maquettes. Quelques visualisations à 360° pourront être proposées aux visiteurs et aux classes d’élèves.
La conception du décor est ouverte à PFE après identification d’une problématique singulière, conceptuelle ou technique, permettant de développer et de faire évaluer les compétences et connaissances requises au diplôme d’architecte. Le tournage sera prolongé par le montage de l’épisode et la post-production (bande son 360, générique, étalonnage, …).
Dispositif Immersif Mobile
Le Dispositif Immersif Mobile interroge à la fois les dispositifs muséographiques et les dispositifs immersifs. Dans les deux cas, ce sont plutôt des installations attachées à un lieu pour lequel elles peuvent en être la représentation ou la vitrine. Projeter à l’extérieur une collection, virtuelle ou réelle et une expérience immersive suppose de nouer un dialogue original entre un patrimoine ou une création et un public que l’on vient chercher sur place.
Ces D.I.M. peuvent s’inscrire dans deux offres opportunes : le concours Mini Maousse qui a pour thème “Concevoir une Virtual Scho?la” et le traitement de la fracture internet. L’autre offre opportune est la conception d’un D.I.M. dédié à la sensibilisation aux démarches participatives dans la conception de projet habitat.
Dans tous les cas, il faudra, outre la réalisation des pièces graphiques, produire une maquette physique et virtuelle immersive. Les projets de D.I.M. sont éligibles au PFE.
VALIDATION
Le travail se fait en groupes, les PFE sont individuels sauf si l’ambition affichée permet de déployer assez de travail pour deux.
L’évaluation se fait sur la présence en cours, sur les rendu d’exercices intermédiaires et sur le rendu final. Les exercices intermédiaires se présentent sous la forme de « rendus scénographiés » pour lesquels les groupes créent des installations rendant compte de leur avancement. Le rendu final se fait sous forme de planches, d’une animation interactive 3D temps réel et de maquettes. Le jury final évaluera la créativité de la proposition, la pertinence de la réponse en fonction de la demande, le réalisme de la mise en oeuvre et la communication du projet. La note finale tiendra compte du travail intermédiaire et du rendu de fin d’étape.
Liens utiles
1991 : Delicatessen (coréalisé avec Jean-Pierre Jeunet)
1995 : La Cité des enfants perdus (coréalisé avec Jean-Pierre Jeunet)
2008 : Dante 01
1980 : Le Manège (court métrage coréalisé avec Jean-Pierre Jeunet)
1981 : Le Bunker de la dernière rafale (court métrage de 26 minutes, coréalisé avec Jean-Pierre Jeunet)
2011 : Astroboy à Roboland (documentaire)
Contrapunktiques, (L’Association, collection éperluette, 2007)
DE 4 : Projet court Matières à apprendre
OBJECTIF
FRANCE, CONDITION D’INSCRIPTION
Ce projet court s’adresse en priorité aux étudiants de Master. Pour bénéficier au mieux de ce temps en immersion, ce projet court est limité à 25 étudiants.
Cet intensif propose un workshop international en immersion pendant 5 jours à la lisière de la forêt de Moulière, prés de Poitiers, à 200 km de Nantes. Hébergés au centre hippique, au milieu des chevaux, les étudiants de l’ensaNantes rencontreront et échangeront avec les étudiants de Saint Lucas et expérimenteront des dispositifs à hauteur du cheval.
Ecoles/ FACULTIES
EnsanNantes, Nantes, France, & KULeuven Sint Lucas Campus Architectuur, Bruxelles, Belgique
During the Summer School, students from Belgium w
ill encounter and exchange with students from France via an immersive experience at Moulière .
PERIODE/TIMING
Lundi 11 septembre au vendredi 15 septembre 2023
Monday 11th till Friday 15th of September 2023
ORGANIZATION TEAM
Enseignantes/ Teachers: desespiegles
Anne Philippe architect/artist and Jolien Naeyaert ir.architect/artist
Avec/ With: Stéphanie Bourmalo and Olivier Rabouan; pedagogues of centre hippique de Moulière, Paul Arnaud paysagiste, Julien Choppin; architect, Xavier Tiret; enseignant STA ensaVersailles, (d’autres intervenants sont susceptibles de nous rejoindre.
LIEU/LOCATION
Moulière,11 Rue de la Chaise, 86800 Liniers https://www.mouliere.com
CONTENU
PROGRAMME/PROGRAM
Aujourd’hui, nombre d’expériences de pédagogies nouvelles voient le jour, proposant un autre rapport au vivant, aux savoirs, à la terre et offrant un contexte privilégié de rencontres, de réflexions partagées susceptibles de nourrir des productions plastiques participant à une transmission inventive, curieuse, émancipatrice, contribuant à la cohabitation des humains et des non-humains.
Today, many experiments in new pedagogies are emerging, proposing a different relationship to life, to knowledge, to the earth, and offering a privileged context for encounters, for shared reflections likely to nourish plastic productions participating in an inventive, curious, emancipating transmission, contributing to the cohabitation of humans and non-humans.
Nous proposons cette année de nous immerger pendant 5 jours dans une école du vivant singulière, un lieu d’apprentissage et de transmissions des connaissances avec le cheval, dans la forêt de Moulières près de Poitiers. Celui-ci fut créé dans les années 70 par Josette Rabouan, ancienne institutrice et pédagogue, ayant développé au collège la pédagogie Freinet dans les années 60, puis s’étant formée à Philadelphie aux méthodes du médecin Glenn Doman sur l’apprentissage précoce de la lecture. « Ce qui est important, c’est l’apprentissage de la connaissance, avec l’aide de l’animal indirectement … l’animal permet une transmission non verbale, et aide à ressentir et exprimer différemment. ». Aujourd’hui, se poursuit dans ce lieu de nouvelles formes d’apprentissages autour et avec le cheval, sous le nom d’équitation naturelle.
La rencontre avec ce milieu vivant sera l’occasion de poser le cadre de notre intensif en immersion, et de co-construire le protocole qui donnera lieux à vos productions. Nous l’introduirons par un récit.
En 2021, dans un champ ou vivent les chevaux, un noyer d’envergure exceptionnelle est subitement mort, sans que l’on en saisisse entièrement les raisons. Cet arbre remarquable en tout point du paysage, est devenu au fil des années le lieu du parlement des chevaux, immense point d’ombre leur offrant la fraicheur indispensable par les grandes chaleurs de l’été. La disparition subite de son feuillage jeta un grand trouble. Ainsi, comment redonner de l’ombre aux chevaux ? Non loin de l’arbre, un terrain bosselé a récemment été acquis pour l’apprentissage des chevaux à vaincre leur peur. Des dispositifs de jeux sont également à imaginer.
This year we propose to immerse ourselves in a unique school of life, a place of learning and transmission of knowledge with the horse, in the forest of Moulière near Poitiers. It was created in the 1970s by Josette Rabouan, a former teacher and pedagogue, who developed the Freinet pedagogy in the 1960s, then trained in Philadelphia in the methods of the doctor Glenn Doman on early learning to read. « What is important is the learning of knowledge, with the help of the animal indirectly … the animal allows a non-verbal transmission and helps to feel and express differently. Today, new forms of learning around and with the horse are being pursued in this place, under the name of natural horsemanship.
The encounter with this living environment will be the occasion to set the framework of the summer school and to co-construct the protocol which will give rise to your productions. We will introduce it with a story.
In 2021, in a field where horses live, a walnut tree of exceptional size has suddenly died, without us fully understanding the reasons. This tree, which is remarkable in every respect, has become the place of parliament for the horses over the years, providing them with a huge spot of shade and essential coolness during the hot summer months. The sudden disappearance of its foliage caused great confusion. How could shade be restored to the horses?
Le premier temps de ce workshop sera consacré à l’immersion dans ce paysage extraordinaire de la forêt, accompagnés par les pédagogues des lieux et du paysagiste Paul Arnaud. La prise de contact avec les chevaux, la présence de la forêt, l’impact visuel de l’arbre dans le paysage, les éléments, les récits et rencontres avec les pédagogues seront autant de matériaux qui viendront nourrir vos propositions.
Fundamental to this project will be the physical immersion in the extraordinary landscape, accompanied by the local teachers. The observation of the way the horses gather, the visual impact of the tree in the landscape, the elements, the stories and the encounters with the teachers will all be materials that will feed your proposals. Through a dance workshop and an immersive walk in the Moulière forest, the Summer School invites to connect deeply with your environment in a very physical way in order to feed embodied ways of knowing.
La collecte d’éléments prélevées sur lieu, le partage de vos premières approches et expérimentations sensibles vous permettra de tester des scénarios, en dessins mais aussi in situ puis d’expérimenter des matériaux en tant que structure et d’ombrage. La réalisation d’un fragment à plus grande échelle de la proposition permettra d’expérimenter la mise en oeuvre de la matière et d’éprouver physiquement les potentiels d’ombrage, les qualités plastiques et son insertion dans le paysage. Dans un souci d’ancrage au réel, des photomontages seront produits pour apprécier l’échelle, l’esthétique et l’insertion paysagère du projet. En en fin d’intensif, les propositions seront présentées aux pédagogues de Moulière.
The collection of elements taken from the site, the sharing of sensitive approaches will allow to imagine scenarios, in models, drawings, then to experiment with materials as structure and shading. The realization of a fragment of the proposal on a larger scale will allow you to experiment with the implementation of the material and to physically test the shading potential, the plastic qualities and its insertion in the landscape. In order to anchor the project to reality, photomages will be produced to appreciate the scale, the aesthetics and the landscape insertion of the project. At the end of the summer school, the proposals will be presented to the Moulière teachers.
Two walnut trees : summer 2022
Tout en prenant en compte l’impact de l’arbre dans le paysage et l’approche singulière du cheval à Moulière, il s’agira de proposer un dispositif d’ombrage et d’espace pour mettre les chevaux à l’abri des rayons du soleil l’été et si possible de la pluie l’hiver. Idéalement ce dispositif devrait permettre de satisfaire l’abri d’une quarantaine de chevaux. Hier, le noyer ne permettait pas d’abriter l’ensemble des chevaux en simultané, il pourrait alors être envisagé de travailler sur un dispositif d’échelle plus restreinte et reproductible, voire voir d’assemblages qui permettraient de répondre à de possibles évolutions des besoins ».
L’arbre étant mort, la suspension d’éléments dans l’arbre sur la structure primaire sera à valider avec le paysagiste, la suspension, l’accrochage sur la structure secondaire est exclue. Il pourra par contre être envisageable de « sculpter » l’arbre élaguant certaines parties, d’y adjoindre des usages d’observations, d’envisager des liaisons ludiques, paysagères avec un second noyer vivant se trouvant non loin ou de déplacer la question ….
While taking into account the impact of the tree on the Moulière landscape and the unique approach to horses at Moulière, the aim is to provide shade and space to shelter the horses from the sun in summer and, if possible, from the rain in winter. Ideally, this system should be able to accommodate the shelter of about forty horses. Yesterday, the walnut tree could not shelter all the horses at the same time, so it could be envisaged to work on a smaller scale and reproducible device, or even to see assemblies that would make it possible to respond to possible changes in needs.
BIBLIOGRAPHIE/BIBLIOGRAPHY
• Site du club Hippique : https://www.mouliere.com
• Elie RECLUS : Confession d’un pin maritime, Heros Limites, 2012
• Vinciane DESPRET, Habiter en oiseau, Actes Sud, 2019
• Henri MATISSE une seconde vie, lettre, Hazan, 2005
• Ernst ZÜRCHER, Les arbres, entre visible et invisibles, Actes Sud, 2016
• Jean MOTTET, (sous la dir.) L’arbre dans le paysage (acte de colloque), Champs Vallon, 2002
• Junichiro TANIZAKI, Eloge de l’ombre, Verdier, 1933
• Cesare LEONARDI, Franca STAGI, L’architecture des arbres, Fond. Cartier pour l’art contemporain, 2019
• Alain CORBIN, La douceur de l’ombre, Flammarion 2013
• Francis HALLE, Plaidoyer pour l’arbre. Éditions Actes Sud, 2005
• Jacques BROSSE : Mythologie des arbres, Plon, 1989
• Peter WOHLLEBEN, La vie secrète des arbres, Les arènes, 2017
• Franz DAHLEM, 700 chênes, (article, Beuys) Free International University (1990). 7000 chênes. Inter, (47), 6–7.
VALIDATION
La validation se fera d’une part sur la participation active dans le projet, d’autres part sur la présentation des différentes expérimentations, et dispositifs construits. Vous constituerez de plus une mémoire graphique de votre travail.
Déplacement en bus, ou co-voiturage, hébergement et restauration sur place.
Un mail d’organisation vous sera adressé dés que vous vous serez inscrits.
Cependant vous pouvez prendre note des informations suivantes:
Spécification transport étudiants EnsaNantes, réservation à faire avant la rentrée.
ALLER
– DEPART mini bus 17H30H – le dimanche 10 septembre
8 étudiants possibles. Arrivée à 19h45 à Moulières, rendez-vous devant l’école
– DEPART: Par vos propres moyens-co voiturage :
Rendez-vous au club Hippique dimanche soir ou lundi matin. Il est cependant très préférable d’arriver le dimanche soir.
– DEPART par Bus transvev ligne 7
heure de départ approximative de la Gare SNCF le lundi 15 septembre: 8H40: à vérifier avec les nouveaux horaires de rentrée.
https://loireatlantique.transdev-paysdelaloire.com/sites/default/files/inline-files/Horaires_Aleop_7_du%2008_07_23%20au%2003_09_23_1.pdf
Pour ceux qui arrivent en Bus, nous viendrons vous chercher à la gare de Poitiers le dimanche soir ou le lundi matin
RETOUR
Par minibus et par vos propres moyens : départ 16H30 de Moulière le vendredi 15
Par Bus : (horaire à vérifier)
Transdev ligne 7 vendredi 15 départ Poitiers à 18H05
FLEXIS BUS : Vendredi 15 à 13H35, arrivée Nantes 17H40
Logistique sur Place
– Prévoir 50 euros pour les repas pour la semaine.
– Prévoir 20 euros par nuitée pour l’hébergement sur place
– Prévoir un petit Kit d’outillage : scie, visseuse, marteau..
Fôret de Moulière, club Hippique. Moulière,11 Rue de la Chaise, 86800 Liniers https://www.mouliere.com
HORS DE : Projet court C’est la pause
OBJECTIF
L’atelier intensif « C’est la pause ! » se saisit de situations de transition pour repenser la place de l’humain dans le monde actuel, son rapport au milieu, au collectif et à soi-même.
Cet atelier propose de mettre en jeu des possibles et de concevoir des réalités alternatives en résonance avec un terrain. C’est une initiation au prototypage urbain qui joue avec les
contradictions existantes ; qui se saisit de déplacements ; qui change le présent à partir du futur.
Notre intention est double : élaborer des propositions spatiales dans un temps très court et dans le même temps, inscrire ces propositions dans les temporalités de transformations du lieu, qui sont nécessairement plus longues. Cet enseignement se déploie à partir d’une situation de projet réel, à savoir cette fois-ci, travailler parmi des lycéen.nes du Lycée Aimé Césaire à Clisson
Objectifs pédagogiques :
– S’initier au prototypage urbain comme méthode de conception mobilisant simultanément processus de recherche, façonnage matériel et transposition des enseignements acquis
– Savoir entrer en contact avec une situation réelle et apprendre à avancer dans ce contexte malgré la persistance d’inconnues
– Savoir manipuler une pensée écosystémique, différentes échelles, différents modes d’expression
– Savoir équilibrer travail individuel et travail en équipe
– Savoir transposer des idées et intuitions en pratiques et les exprimer en objets en prise avec le monde
– Savoir restituer et transmettre des connaissances dans des formes intelligibles, partageables et interprétables.
CONTENU
L’atelier est conçu comme un jeu en cinq étapes. A l’issue de chaque jour est produit un objet transitionnel ouvrant sur l’étape suivante. Il s’agit d’un livrable journalier qui est à la fois le point de départ du jour suivant. Ce processus de prototypage permet de tester les lieux intermédiaires, de recréation suivant différentes hypothèses d’intervention. Les étudiants se mettent à l’épreuve d’une méthode de conception mobilisant simultanément processus de recherche, façonnage matériel et transmission à des tiers dans un temps contraint. Par
immersion et prototypage, l’enseignement vise à cultiver les capacités réflexives entre les réalités du terrain, la mise en jeu des possibles, l’élaboration fulgurante d’une proposition et sa transmission. L’expression sous forme d’objets transitionnels aide à concrétiser des leviers pour stimuler les processus de transformation.
SITUATION DE PROJET
Être en immersion dans le terrain
Le Lycée Polyvalent Aimé Césaire, à Clisson, est l’un des partenaires historiques de l’ensa Nantes via le dispositif Divers(c)ités. À ce titre, des étudiant.es y ont animé divers ateliers in situ, mettant au jour un ensemble de situations propices à mobiliser le savoir-faire des filières professionnelles de l’établissement (économie de la construction, patrimoine bâti option maçonnerie…). Dans une perspective d’amélioration d’espaces de récréation, ou des espaces de transition – la cour centrale ou encore la maison des lycéens – la collaboration avec l’école
d’architecture permettra d’expérimenter une démarche ouverte intégrant les élèves, les enseignant.es et les salarié.es du lycée dans un processus de transformation de l’espace.
Habiter le projet et être habité par le projet
Toute la semaine, le groupe sera présent et prendra ses repas au sein de l’établissement au milieu des plus jeunes. L’immersion sur le terrain est une clef de lecture supplémentaire qui permet d’éprouver en soi-même ce qui se joue dans les situations identifiées par les usagers.
Faire avec, faire parmi
Cette expérience est une opportunité pour les étudiant.es de mettre leurs compétences (conceptuelles, analytiques, graphiques, constructives, pédagogiques, …) au service d’une (ou plusieurs) situations controversées. En effet, cet espace de travail ne concerne pas la médiation de l’architecture. L’étudiant.e ne représente pas un médium entre l’objet architectural et le lycéen. L’étudiant.e est une voix parmi les autres voix. Une voix dont les connaissances et la singularité mérite d’être mise au profit des sujets qui animent le groupe.
L’issue du projet court est envisagé comme le point de départ d’un processus de
transformation des espaces du lycée. Un processus qui s’inscrit dans une temporalité plus longue. Des projets d’Engagement Étudiant sont envisagés dans cette perspective.
Faire avec c’est aussi faire avec les personnes, les objets, les situations, les espaces, les matières en présence. Il appartient aux étudiant.es de prendre des initiatives, d’observer ce qui peut être prélevé et remis en jeu au service du projet. La transformation de l’espace est un jeu d’addition, de soustraction, de déplacement, de retournement…
Livrables :
– des productions graphiques, formelles et situées ;
– un « cahier des possibles » à transmettre à l’établissement ;
– une ou des interventions à l’échelle sur le terrain.
– la mise en place d’une présentation finale par les lycée.nes devant des usagers des lieux
DETAILS ET CONDITIONS
Localisation : Lycée Aimé Césaire* https://aime-cesaire.paysdelaloire.e-lyco.fr/
L’hébergement et les repas sur place sont pris en charge par l’équipe pédagogique
Installation : Dimanche 10 septembre 2023 en soirée
Retour à Nantes : Vendredi 15 septembre 2023 au soir
Le voyage en train aller/retour est pris en charge par l’équipe pédagogique
Nombre d’étudiants : 24 maximum
* le lycée est un établissement scolaire public. Ses usagers sont soumis aux lois et règles républicaines qui régissent la vie de l’établissement. Une de ces règles concerne l’interdiction, au sein de l’établissement, du « port de signes ou tenues par lesquels toute personne manifeste ostensiblement une appartenance religieuse ». Puisque les étudiant.es et les équipes pédagogiques séjourneront au sein de l’établissement, il leur sera demandé de respecter les règles qui régissent la vie de l’établissement
VALIDATION
Présence et participation à l’atelier à toutes les étapes
Capacité à appréhender la pluralité, en débattre, argumenter et justifier les choix et les idées
Qualité de l’analyse et de la démarche, inventivité et pertinence des idées et de la proposition
Qualité graphique, clarté de l’expression orale, restitution des documents demandés
Proposition de projet court : atelier de prototypage urbain pour transformer les espaces tiers
DE 4 : Projet court Cartographie et Datavisualisation
OBJECTIF
. Initiation aux enjeux de la cartographie
. Découverte et manipulation du logiciel de cartographie QGIS
. Introduction des principales sources de données utiles à une étude urbaine et perspectives
d’utilisation
. Approche critique de la représentation du territoire
CONTENU
Ce projet court propose un temps de réflexion aux enjeux de la production cartographique et aux
opportunités amenées par la diffusion des données ouvertes (open data). Par ce prisme, il s’agit de
s’essayer à la mise en relation de données territoriales diverses et exprimant des réalités de
différents ordres (usages, constructions, aménagements, formes naturelles ou symboliques, etc.).
Cet exercice vise à développer une approche critique du rôle que jouent la carte et la donnée
numérique dans notre représentation des réalités des territoires.
Par extension, il s’agit de se projeter sur les perspectives qu’offrent ces outils pour un architecte, un
urbaniste
VALIDATION
Production de figures de territoire.
Représentation complexe d’un site d’étude.
DE 4 : Appropriation de la dramaturgie de l’image
OBJECTIF
« Je sortis de ma poche le carnet que j’emporte toujours avec moi, car je sais désormais, après toutes ces années passées à écrire, qu’une histoire peut arriver à l’improviste, et que si l’on n’a pas avec soi l’instrument pour l’attraper, ou au moins pour l’esquisser, cette histoire peut disparaître aussi facilement qu’elle est arrivée. »
Requiem Antonio Tabucchi
OBJECTIF
Observer, écrire avant de transposer.
4 objectifs sont en jeu dans ce projet intensif :
I – Qu’est ce que regarder ?
II – Qu’est ce que décrire ?
III – Qu’est ce qu’écrire ?
III – Qu’est ce que transposer, raconter ?
L’objectif de ce travail est, dans un temps court, de s’aider de l’observation du réel, afin de se donner des clefs à la fiction. Ce travail s’attaque ainsi à rendre compte du tout début de processus de création, d’un projet scénographique.
Qu’est que prendre des notes ? Qu’est ce qu’écrire pour se souvenir ? Comment l’écriture fragmentaire, archivée du réel nourrit une approche narrative de l’espace ? Comment les rapports d’échelle qu’un corps (l’échelle humaine ) entretient avec l’espace, enclenche la fiction. L’observation et le jeu entre un paysage et des corps écrivent les espaces fictionnels.
Créer une espace qui peut contenir en lui une dramaturgie, une écriture, une utopie, ne se fait pas sans le rapport humain. Il est l’échelle de tout mouvement dans une architecture immobile, son terrain de jeu.
L’exercice s’appuie donc sur un énorme travail d’observation, d’analyse, de mise en mot avant la mise en forme d’un quelconque projet. Ce travail pose les conditions de l’imagination. L’enjeu est de comprendre le notion d’espace scénographique.
Il sera question de superposer des strates d’observation du réel afin de les confronter et, grâce à ce dernier, de créer un espace narratif où la fiction, l’anticipation, peut éventuellement s’inviter.
Il s’attache à exercer un oeil attentif à la collecte, l’archivage, et la mise en relation d’éléments qui permettent ensuite la transposition et l’écriture d’un projet à la grammaire singulière. L’oeil et les mots sont au travail de recherche ce que la création d’images sera à la mise en route d’un projet.
« Qu’est-ce qui fait que je regarde, et non pas seulement que je vois ? Qu’est-ce que je regarde, et non pas seulement que je vois et qui s’impose à moi, qui tombe sous mes yeux ? C’est un acte volontaire, lorsque voir est un acte involontaire… quel est la relation de l’oeil au réel ?
regarder, c’est l’avant-projet. »
Richard Péduzzi.
CONTENU
Pour cela, nous nous appuierons sur notre rapport à la carte postale. Ce banal petit morceau de carton que tout le monde a un jour ou l’autre envoyé ou reçu est un formidable outil de communication unique en son genre : descriptif, bout de réel, objet de narration, objet de collection, de propagande, d’archivage de l’évolution des paysages et des villes.
À partir de son observation, un travail d’écriture descriptive commencera et ira, grâce à quelques étapes jusqu’à un travail de narration et d’activation d’un espace fictionnel.
Une attention particulière sera apportée à la notion de mots dont découlent des images, elles, transposables. Ecriture, lecture, dessin.
Il s’agit de trouver un mouvement à l’intérieur même du cadre photographique (petit bout de réel, mais déjà porteur d’histoire), et ce grâce ensuite à l’action, à l’humain.
« Décrire le réel pour mieux inventer la fiction. »
Riad Sattouf : https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-05-novembre2020
18’41-19’55
VALIDATION
Composé de 40h encadrées, sur le temps d’un semaine, ce Projet Court se déroulera en 5 séances de 8 heures.
– Les premiers jours seront consacrés à l’observation et au travail d’écriture. Pendant ces journées, des apports théoriques, des lectures, seront intégrés. Ils iront de micro-exercices d’observation participatif, à l’écoute d’émission sur l’écriture et l’observation.
– Les deux derniers jours seront consacrés à la recherche et le rendu d’une mise en espace de cette proposition épistolaire. Comment la lecture peut-être mise en scène, scénographiée pour rendre l’écoute d’un projet plus riche et narrative. ( Lumière, accessoire, espace)
VALIDATION
Plutôt en individuel, les étudiants travaillent sur leur propre cadre d’observation de la carte postale. Travail d’écriture puis de lecture de son travail qui met en jeu leur capacité à ouvrir et offrir un espace aux autres, par le biais des mots et donc d’une projection imaginaire.
La validation intégrera aussi le rendu de mise en espace de l’écrit, première étape vers un travail de concepts scénographiques. Ces mises en espace pourront se faire en travail collectif.
HORS DE : Découverte de Nantes
OBJECTIF
L’UE est destinée aux étudiants en mobilité internationale ou arrivant en transfert depuis une autre école d’architecture. Elle sera ouverte si un nombre minimum d’étudiant.e.s dans cette situation d’arrivée à Nantes est présent, elle ne pourra pas se faire à distance.
Elle a pour objet de leur offrir, pour une meilleure insertion, une découverte accompagnée de la ville dans laquelle ils vont vivre et travailler, qu’il s’agisse d’un séjour d’un ou deux semestre ou du temps de l’achèvement des études.
La ville de Nantes sera abordée dans ses grandes étapes historiques et
contemporaines comme un territoire en formation et en transformation.
CONTENU
Une séance introductive sur la ville.
Cinq demi-journées de visite sur le terrain (le samedi matin) s’organisent à partir de cinq thématiques :
– La ville ancienne
XX
– L’extension urbaine des XIX° et XX° siècles
XX
– Habitat social et jardins ouvriers
Marie-Paule Halgand
– Fabrique de l’île de Nantes
XX
– Zac Madeleine-Champ de Mars
Fabienne Legros
VALIDATION
Travail demandé : carnet d’observations, notes et croquis qui seront formalisées en traitant des différentes visites.
Engagement étudiant
OBJECTIF
Reconnaître les compétences et savoirs-faire acquis dans le cadre d’un engagement
CONTENU
Les étudiants demandeurs ont une activité bénévole (Divers(c)ité, association humanitaire, solidaire, chantier école, élu au BDE, CVE…) d’environ 75 heures. Sont exclus les engagements auprès de religions et de partis politiques.
VALIDATION
o Demande par note d’intention d’1 page exposant la tenue de l’engagement et les compétences à transmettre au service à la commission engagement étudiant pour décision avant la fin de campagne des choix d’options
o Rédaction d’un article de présentation pour ressource numérique
o Participation à « la journée de l’engagement » du 6 janvier 2023
o L’UET engagement étudiant ne peut être validée qu’une fois dans le cycle Master, avant le semestre de PFE
Non
DE 4 : Shore, offshore, inshore & on shore
OBJECTIF
Le littoral, interface entre le monde aquatique et terrestre, où de nombreuses thématiques se croisent, se mélangent et se diluent.
Le littoral, surface enjeu de conflit d’usage et de pressions démultipliées, économiques, foncières et financières ; sociétales, sociales et identitaires ; urbaines, industrielles ou récréatives, haut lieu de mémoire et de projections futures, tant symbolique que reflet de la vie des hommes.
Le littoral face à l’exploitation intensive des mers et des ressources des fonds marins, à la montée, au réchauffement et à l’acidification des eaux, aux changements climatiques et écologiques et à leur conséquences, des déplacements humains à la variabilité météorologique.
Le littoral dans l’anthropocène (et vice-versa) : De ce que nous dit l’archéologie sous-marine à ce que nous raconte le paquebot, de l’Atlantide à l’urbanisation de la moitié de nos côtes, remonter au sources des fleuves et des sociétés humaines pour mieux associer les problématiques transversales des interventions des deux côtés du littoral, mouillé et plus ou moins sec, de temps en temps.
CONTENU
Le travail sur les grandes échelles de l’intervention maritime contemporaine, du paquebot aux plateformes, est associé à des études et travaux sur d’autres échelles, à une critique de ce que cette échelle porte en elle, et de ce que peut y être l’intervention de l’architecte, recherchant à produire, presque par atavisme, un monde meilleur. Donc lui donner des moyens de savoir comment.
A ce niveau, le travail des étudiants associe évidemment le projet et le sens du projet. Ce que l’analyse raconte et ce que le projet constitue de récit implicite.
VALIDATION
Contrôle continu et rendu final en équipe
DE 4 : Epistémologie du projet
OBJECTIF
L’unité d’enseignement théorique Epistémologie du projet complète, précise et éclaire les orientations thématiques du Domaine d’études «figures, formes,
fictions» en articulant théorie et pratique, modèle et actualisation, histoire et contemporanéité.
L’enseignement a pour objectif de fonder une culture des questionnements qui interroge les outils du projet, théoriques et pratiques, savants et empiriques, anciens et contemporains.
Poser la question d’une épistémologie du projet en architecture, c’est admettre de formuler que l’architecture est un lieu de production de savoirs cumulatifs, c’est la situer dans le réseau de la coulée générale des savoirs et des pratiques que l’on
nomme la culture.
Montrer l’entrelacs des significations que recouvre les mots, dévoiler les chaînes des transformations entre les formes, interroger les relations qui lient
arts, sciences, et sociétés permettent de révéler les mécanismes de pensée sous-jacents aux processus de conception d’hier et d’aujourd’hui, de bien poser les problèmes de son temps et de tenter d’y répondre.
Ce cours tentera de poser les jalons d’une théorie générale des formes et en particulier des formes architecturales qui évitera à l’architecture contemporaine sa tendance aux expérimentations dispendieuses devant fonctionner à tout prix, pourtant, souvent coûteuses financièrement, socialement et symboliquement. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’horizon et l’enjeu de ce cours est d’étudier l’ensemble des formes qui composent ou construisent les formes de l’apparaître et leur agencement.
La diversité de ces formes nous délivre la complexité du monde. Leurs singularités s’enveloppent dans la complication croissante et progressive des couches stratigraphiques infinies dans lesquelles s’incarne toute réalité. Désormais, c’est à cela que doit répondre le projet architectural, urbain et territorial.
Quelles sont ses méthodes ? Nécessite t-il un modèle ? Où puise t-il et comment fabrique t-il sa connaissance ?
CONTENU
Sous une épithète générale d’« Epistémologie du projet » ce cours explore chaque année un questionnement différent et s’accompagne de fabrication de machines à
penser, d’expérimentations de techniques de visualisation de données et de cartographie à l’échelle globale.
VALIDATION
DE 4 : ThéorieS de la conception
OBJECTIF
Le Domaine d’Etude n° 4 NEF «narration et expérimentations formelles» invitant à travailler sur la conception elle-même, plus que sur l’une des thématiques ou échelles d’intervention qu’elle concerne toutes, il est proposé de mettre à disposition une expérience longue et diversifiée de la conception, une observation des ENSA et un certain recul, dans le but d’apporter un soutien et un perfectionnement au projet, dans un souci d’exigence supérieure et d’intérêt décuplé pour la conception comme plaisir et comme discipline spécifique à une école d’architecture.
Apporter un soutien théorique à l’étudiant au regard des enseignements de
projet en même temps qu’une prise de recul sur ceux-ci. Mener une réflexion
sur la gestion de la complexité, le «sur-mesure» et la valeur ajoutée apportés
à la société par la conception, discipline sans laquelle les écoles
d’architecture n’existeraient pas.
Exposer diverses théories de la conception architecturale et urbaine et des
éléments bibliographiques. Ouvrir les champs « des théorieS» de la
conception au-delà des barrières parfois établies par l’histoire récente.
Décrypter l’infinie richesse du réel présent, redécouvrir celles du passé,
projeter dans le futur, créer des connexions sont des actions propres à la
conception. Encourager l’utilisation des ressources humaines : l’intuition,
l’imagination, les références externes, l’utilisation des sens physiques et
mémoriels, inviter à ne pas se priver de ressources, à profiter pleinement du
réel et des références de tous temps sans limite hormis celle de l’histoire du
projet en cours et du fil du projet, de l’utilité publique et du temps donné.
Toute transformation étant «objet de projet», considérer les différents
domaines et échelles concernés par la conception, science menant à toutes
sortes d’exercices professionnels plus tard car «généraliste».
Former l’autonomie critique de l’étudiant et l’élargissement de son champ de
vision sur la conception en ces périodes parfois «académiques». Questionner
la responsabilité de l’architecte-designer, auteur (de «augere» : «augmenter»
(mais aussi «authentes») et son apport d’authenticité, de plus-value pour la
société et de «supplément d’âme». Questionner, appréhender le doute
universitaire, ouvrir les yeux pour être adaptable à un futur inconnu plus qu’à
un contexte professionnel changeant, à analyser. Affuter le regard auto-critique de l’étudiant, questionnant ses intuitions de projet dans une mise à l’épreuve typique de la méthode scientifique, réitéré sans cesse à travers les champs disciplinaires, lors du processus de conception. En proposer d’autres oubliés ou pas encore pris en compte.
CONTENU
Des images ou films projetés servent de support à des considérations balayant le plus large spectre possible de la conception, en multipliant les points de vue : disciplinaires, d’échelles thématiques, portraits, photographies du réel, analyses de genèse de projets en cours,… autour du seul point fixe de la conception.
Propositions et explications d’outils de conception proposés : «check-list» de
questionnement des disciplines, références externes, critère matériaux, …
VALIDATION
Travail individuel d’une journée consacré à la description et à l’approfondissement d’un développement d’un point particulier d’un projet en cours en ateliers de projet autre. Une page A4 de petits dessins précis à main levée (croquis, coupes et plan, dimensionnement,…), une page A4 de description, questionnement, justification, découverte restituant des points de vue suggérés en cours. Une page A4 d’essai d’utilisation de référence externe à l’architecture analysée par des qualificatifs très précis et descriptifs mis en rapport avec les qualités du projet, modèle temporaire au projet, à l’abris de l’écueil du «canard». Une page A4 de réflexion sur son propre processus de conception avec appui bibliographique
BURMAH : Architectures contemporaines : cultures / pratiques / critiques
OBJECTIF
Ce séminaire de mémoire se donne pour objectif de travailler à l’exploration critique de « situations » historiques ou contemporaines diverses. Il est possible de s’intéresser à des courants constitutifs de la pensée et de la production architecturale contemporaine, mais également à des situations particulières de commandes urbaines ou architecturales ou encore à des travaux d’architectes ‘connus’ ou ‘confidentiels’.
Il s’agira de se confronter à l’écriture des ‘histoires du présent immédiat’ en se frottant aux méthodes de l’histoire mais également en travaillant sur les croisements ou hybridations de méthodes si fréquentes aujourd’hui.
Ce séminaire sera utilement mis en relation avec le cours BurMaH/ UET ‘Cultures de l’architecture contemporaine’ donné au semestre de printemps.
CONTENU
Outre la définition de l’objet qui peut aussi bien être une ville, un quartier, un ou des architectes, un corpus d’œuvres ou de textes, une ou des pratiques, une approche singulière, un concept ou une situation concrète… le premier travail consistera dans l’identification de sources documentaires qui permettront conduire la première étape d’une recherche : de la curiosité initiale à l’élaboration d’un propos.
Les trois axes proposés : cultures, pratiques et critiques permettront de travailler aussi bien les textes d’architectes, leur paroles largement diffusées via les interviews ou les conférences, les textes critiques produits dans des revues ou à l’occasion des expositions monographiques ou collectives. Il sera également possible via des interviews de constituer un corpus de ressources propres Chaque étudiant.e devra élaborer sa propre méthode d’enquête et de recueil de données.
VALIDATION
les mémoires produits dans ce séminaire et disponibles en ligne sur le site de la bibliothèque
DE 4 : Architecture en représentation
OBJECTIF
PRÉSENTATION GENERALE
Le mémoire est le seul moment dans le cursus en architecture durant lequel peut se développer un travail réellement personnel. Cette opportunité doit pouvoir être saisie pour stabiliser et enrichir des compétences, explorer des problématiques nouvelles ou laissées en suspens tout en préparant la transition vers la fin des études et en esquissant quelques perspectives pour l’avenir.
C’est un moment privilégié pour enrichir les aspects fondamentaux de certaines compétences. Il s’agit notamment des acquis notionnels, soit les idées qui structurent une pensée complexe, des acquis référentiels, qui constituent les exemples illustrant ces idées, et enfin des acquis opérationnels, qui représentent la maîtrise des outils essentiels pour concrétiser un projet, passant du concept à sa réalisation. Ces trois pôles, notionnels, référentiels et opérationnels, sont sollicités lors du mémoire, chacun pouvant jouer un rôle prédominant à des degrés divers.
Pour cela, le séminaire propose trois types de mémoires. Le premier, est le mémoire bibliographique, il consiste à chercher, dans un corpus identifié, les éléments notionnels qui vont constituer une pensée complexe. Le deuxième, est le mémoire monographique. Il s’agit là d’explorer et constituer un corpus référentiel : ce peut être une œuvre ou partie d’une œuvre à analyser, une technique ou encore un outil à maîtriser comme un logiciel ou collection d’applications qui fonctionnent de concert. Le troisième est le mémoire action ou création, il s’agit là de mettre à l’épreuve de la réalisation des notions ou des techniques dans le cadre d’une recherche appliquée ou d’une recherche projet.
Naturellement, chaque forme de mémoire intègre des éléments des autres types, chacun déterminant ses propres proportions. Dans tous les cas, l’exercice du mémoire se veut rigoureux, exigeant une exposition claire et détaillée des sources, des méthodologies utilisées et des résultats obtenus. Cette clarté vise à permettre aux lecteurs de suivre le cheminement de la réflexion, d’identifier d’éventuels biais et surtout de tirer profit de ces apports pour enrichir leurs propres connaissances ou compétences.
CONTENU
CONTEXTE
Le séminaire explore l’intersection entre la conception architecturale et le pouvoir du récit dans le contexte actuel des grands changements sociaux-climatiques et de l’évolution des pratiques de production architecturale. Dans un monde confronté à des défis environnementaux croissants, repenser notre approche de l’architecture est essentiel. Traditionnellement axée sur la fonctionnalité et l’esthétique, l’architecture est désormais appelée à transcender ses limites habituelles et à intégrer les récits d’usages comme un outil puissant de conception.
Les sujets développés ici visent à comprendre comment les récits peuvent remodeler notre appréhension de l’architecture. Nous cherchons à comprendre comment une approche narrative peut conduire à des environnements bâtis plus durables, en répondant aux impératifs des changements de mode de conception. Nous le faisons par l’évaluation de l’intégration au projet des nouvelles technologies, de l’utilisation de matériaux durables et de la sensibilisation à l’impact environnemental qui façonnent une nouvelle ère de l’architecture, où la durabilité devient une préoccupation centrale.
À travers ce séminaire, nous visons à explorer comment les récits peuvent catalyser l’innovation et guider la transformation des pratiques architecturales vers une voie plus durable, résiliente et respectueuse.
?
REFERENCES
Le séminaire s’appuie sur un corpus référentiel issu de l’art contemporain, du monde du spectacle, du théâtre et du cinéma, de la bande dessinée et de la culture numérique. Ce corpus interagit avec l’architecture comme sources d’inspiration, comme univers référentiel esthétique et technique, comme réservoir de pratiques et comme lieux d’expérimentations ou d’exploitation.
Au sein de ce système référentiel, la scénographie se hisse comme concept structurant en ce qu’elle est désormais mobilisée pour définir aussi bien le décor d’un spectacle que l’agencement d’un musée, l’enchainement d’espaces architecturaux que l’aménagement d’une ville. En débordant sa définition première, le terme scénographie tend à attacher une démarche narrative à un espace contrôlé, parfois augmenté d’effets.
De fait, la scénographie devient un prisme effectif pour décrypter et comprendre des démarches architecturales d’aménagements, de valorisation, de patrimonialisation. Cela identifie de façon non restrictive trois grandes familles de sujets abordés:
1. Les lieux de spectacle : ils sont la source de tous questionnements relatifs à la scénographie. Le dispositif salle / scène, la captation du regard, les effets comme réalisation d’une organisation spatiale sont-ils des objets transposables dans les projets architecturaux et de quelle manière. Les lieux de spectacle nous donnent-ils des clés pour concevoir du projet ?
2. La préservation du patrimoine : elle invoque la double question du relevé numérique et de la restitution. L’évolution rapide des outils et techniques nous invite à considérer une approche scénologique qui est à raffiner. Quelles démarches proposer, avec quels outils pour quels usages.
3. L’expérience narrative liée au cinéma, aux arts contemporains au théâtre et aux jeux vidéo : elle conduit les architectes outre atlantique et maintenant également européens à se positionner dans un processus dynamique où le projet commence à se faire par ceux qui le racontent. Les usagers le pratiqueront chargés de ces flux d’histoires qui donneront les couleurs émotives.
Pour croiser ces thèmes des approches plus instrumentales peuvent être proposées. Il s’agit de réfléchir au rôle de l’outil pouvant initier de nouvelles pratiques, nouvelles pensées, nouvelles réalisations. Songeons par exemple à l’impact du piano forte sur la musique, tout comme aujourd’hui celui des applications numériques sur la conception et le développement d’une pensée algorithmique. Cela identifie de façon non restrictive trois grandes familles de thématiques :
1. La conception sonore et l’utilisation du son pour la création d’espaces intangibles. Le son ne se résume pas à une nuisance à contrôler, c’est aussi un puissant outil de conception pour résoudre des questions de conceptions liées aux cheminements, à la délimitation d’espaces sensibles, à l’identification de lieux sans l’usage de la vue.
2. La conception algorithmique et l’utilisation de Grasshopper, de Dynamo ou Beegraphy. La conception algorithmique bouleverse la dynamique de création. En se basant sur un « récit » de transformations logique, le processus rend visible l’intégration de contraintes complexes.
3. L’intelligence artificielle entre puissamment dans l’univers de l’architecture par la voie de la création graphique et par la voie du contrôle environnemental et de l’optimisation des formes. L’IA induit de nouvelles pratiques qu’il s’agit d’identifier et maitriser.
4. La réalité virtuelle et les espaces immersifs que ce soit dans un dispositif tel que Coraulis ou dans un casque de réalité virtuelle nous donne à penser et expérimenter la conception en étant littéralement dans le projet. Les enjeux liés au temps réels sont importants et demandent une investigation en profondeur.
VALIDATION
ORGANISATION
Premier semestre séminaires communs avec l’ensemble du groupe. Les séminaires se tiennent toutes les deux semaines le lundi matin en présentiel. Des spécialistes peuvent être sollicités pour enrichir l’approche.
Suite du travail : rendez-vous à la demande.
La soutenance se fait avec l’encadrement et avec des personnalités qualifiées invitées à évaluer le travail. La soutenance est une relecture critique du travail effectué avec une présentation de 15 mn et un temps d’échange d’au moins le double de temps. L’évaluation se fait pour les deux tiers sur la lecture du mémoire et sur un tiers la présentation orale.
MODALITES DE RESTITUTION
Les mémoires sont rendus sous la forme d’un texte écrit et argumenté et peut être augmenté d’une réalisation concrète. Cette réalisation peut être le fruit de l’expérience proposée (réalité virtuelle, IA, espace et dispositif sonore, etc…) ou prendre une forme particulière pour augmenter le texte d’un média particulier.
La première étape de restitution consiste à renseigner le développement du contenu proposé au paragraphe précédent sous la forme de courtes incises. Plus tard, la présentation orale se fait devant un jury avec ou non supports illustrés. La présentation revient sur la démarche du mémoire et en fait une lecture critique et rétrospective. La présentation orale est surtout un moment d’échange sur le travail effectué.
Fiche méthodologique
Note d’intention
Manuscrit
Présence aux séminaires.