Théories et doctrines de l’architecture – Habiter Scénarios construits
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Atelier de projet Habiter : scénarios construits
OBJECTIF
Le logement peut être considéré comme le « théâtre », de la diversité des relations entre espace physique et société. Pourtant, le dogme du « logement familial » (cuisine-séjour-chambres) domine la production standard du logement. Si ce modèle ne répond que partiellement aux enjeux contemporains, il constitue une base « générique » à partir de laquelle chaque pièce, chaque usage, chaque relation peut être réarrangée selon des critères différents.
En France, et dans certains pays d’Europe, une pénurie durable de logements révèle 2 grandes tendances : le fractionnement des ménages (multiplication des familles monoparentales) et le fort ralentissement de la rotation des logements (allongement de la vie, cohabitation prolongée des jeunes et précarisation). La modernité n’a cessé d’interroger ce dilemme : l’organisation de l’espace domestique peut-elle être à l’origine de nouvelle pratiques, ou, à l’inverse, l’évolution de la société génère-t-elle de nouvelles formes d’habiter ? Le projet de chaque étudiant déclinera ces questions sous 2 formes.
> Élaboration du scénario : entre le « plan bâlois » (partition neutre et polyvalente des espaces) ou le « loft » (transparences et surdimensionnement des espaces) les architectes ne cessent de défier le « modèle de base » à l’aide de fictions inspirées des modes de vie (réels ou rêvés).
Ainsi, chaque projet proposera une programmation du «vivre ensemble et séparément », et explorera sa capacité à évoluer, aussi bien dans sa configuration propre (modularité), que dans ses possibles extensions (agrandissement).
> Développement construit: le logement, en tant que construction, provoque la même sidération que Salvador Dali devant une sculpture de Calder : « La moindre des choses que l’on puisse demander à une statue, c’est de ne pas bouger ». Entre éphémère et monumental, de Loos à Archigram, la mise en place des fonctions se double d’un questionnement sur leur construction : trame générique ou spécifique ? Surfaces modulaire ou modulable ? Organes définitifs ou remplaçables ?
CONTENU
L’atelier se déroule en 4 séquences de travail, qui combinent chacune une phase en groupe, et une phase individuelle :
> Hors-sol : la première étape consiste à restituer une étude de « plan type », à partir du choix d’une réalisation contemporaine, et à scénariser son fonctionnement.
La seconde, à élaborer un agencement « idéal »: chaque étudiant choisira de modéliser un espace-type, et ses interrelations au travers d’une thématique (le rôle cuisine/ espace repas / stockage par exemple), puis élaborera une hypothèse de programme autour d’une forme de groupement (colocation, cohabitation seniors-famille, travail à domicile…). Cette phase s’appuiera particulièrement sur le cours sur le logement, qui s’apparentera à un séminaire.
> In situ : identification des contraintes (règlementaires, climatiques, morphologiques) et des ressources du site donné. Puis, mise en place du principe de cohabitation (sur une ou plusieurs parcelles) entre les programmations menées individuellement, en répartissant les gradations entre les formes plus individuelles, et plus collectives.
Le périmètre d’étude est situé à Nantes, dans un contexte urbain dense, permettant de croiser les échelles (de la maison combinée à la tour). Le terrain aura les qualités d’un site : accroche sur les tracés (ou traces), la géographie, les usages et pratiques, le paysage construit et naturel.
> Dans-oeuvre : définition matérielle du projet, au travers du rapport structure-enveloppe, des organes techniques et divers éléments de construction. Le choix des techniques et matériaux approfondit les liens entre leur dimension esthétique et de mise en oeuvre. Le projet intègre un ensemble de contraintes règlementaires comme « background réaliste ».
Cette phase confrontera les objectifs spatiaux, formels et sensibles du projet à leur transcription «architecturale ». Il s’agira de développer par le projet, une pensée de
« constructeur » : quel rôle joue la trame ? Quel est l’enjeu du procédé constructif ? Comme constituer des parois ? Comment générer des percements ? Qu’est-ce qu’un
« détail » et à quoi sert-il ? Comment inventer des règles architecturales pour le projet, issues de contraintes techniques ou réglementaires ? Comment passer de la matière au matériau ?
> In visu : la présentation d’un projet est un travail en soi. L’expression plastique du projet, et les conventions techniques de représentation s’articulent lors de cette dernière phase. Elles mettent en évidence l’enjeu d’un dispositif de communication maîtrisé.
VALIDATION
Projet long: travail par groupes de 3 (70% note globale)
• 2 évaluations intermédiaires au cours du semestre avec appréciation sans notation
• 1 jury final avec note pour chaque groupe.
Intensif Habiter : Scénarios construits
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CONTENU
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Intensif : travail individuel (30% note globale)
• 1 jury final avec note pour chaque étudiant(e)
Théories et doctrines de l’architecture – HTA / Habitat à tous les âges
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Atelier de projet – HTA /Habitat à tous les âges
OBJECTIF
Explorer les process de conception de projet en s’appuyant sur des programmes actuels. Cela passera ici par le fait d’étudier des programmes liés à la question de l’habitat pour les séniors, hors situations de dépendances.
Améliorer la maitrise des outils de représentations et d’explorations du projet d’architecture.
Prendre la mesure des impacts des évolutions réglementaires sur les projets et architectures construites.
Sensibiliser et former aux enjeux environnementaux. Prendre en charge de possibles manières de composer avec cette réalité, tant au plan méthodologique (accès aux informations et données, composer avec une réalité et une époque qui sont en transition, process pour mobiliser les bons dispositifs dans un environnement de projet donné, composer avec l’économie de l’énergie, des ressources pour atteindre le facteur 4/réduire les impacts…) qu’au plan technique (évolutions réglementaires, modes constructifs, matières…).
CONTENU
L’orientation de cette offre pédagogique est basée sur le projet d’architecture comme mode d’exploration d’un sujet qui est de plus de plus présent, l’habitat des séniors.
Un futur à inventer
Le vieillissement de la population est de plus en plus prégnant. C’est un phénomène mondial. A l’échelle européenne la France se situe dans la moyenne avec 18,8% de la population âgée de plus de 65 ans en 2017. La projection à l’horizon 2030 prévoit qu’elle passera à plus d’un tiers. Les impacts dans la société sont nombreux et pluriels : santé, économie, soins… L’habitat et les modes de vie sont déjà impactés, et le seront de plus en plus. La prise en compte de la place des séniors dans l’espace public est de plus en plus importante. Les habitats, entre grands habitats individuels (appartements et maisons “familliales“) et habitats adaptés aux modes de vies, sont aussi travaillés par cette évolution.
On étudiera donc des habitats “adaptés“, et par effet miroir on étudiera les relations entre formes de l’habitat et modes de vie. Pas de doute qu’a court terme ce qui parait ne pas concerner les séniors actuels fera partie des sujets : parité, égalité hommes-femmes, transitions et genres…
Ce qui est en jeu c’est également des manières de faire communauté, ou non.
Un intérêt de l’habitat séniors est que son modèle, au sens d’une typologie de l’habitat, n’est pas aussi stable que celui de la famille. Dit autrement les acteurs de la fabrique de l’habitat (collectivités, bailleurs, promoteurs… mais aussi collectifs d’individus) n’ont pas de modèles très déterminés et stables de l’habitat pour les séniors.
D’une part parce que les dits séniors sont très divers :
– en âge, de 60 à 90 ans cela n’a rien à voir, la vie ne se découpe plus en 3 âges, mais en 5 ou 6…
– en attentes et projections, de la petite maison à une vie collective, voire à une vie composant avec plusieurs générations
– …
D’autre part parce que cette société des cheveux gris se cherche des modèles économiques. L’idée d’une “silver économie“ est apparue récemment. La question de la répartition et de la redistribution de la richesse fera encore l’objet de débats dans l’avenir, notamment en terme d’économie territoriale.
Ce faisant c’est un programme qui permet d’explorer de multiples partages et organisations spatiales.
Un présent avec lequel composer
L’autre grand volet de cet enseignement sera de se former aux nouveaux enjeux architecturaux qui se développent du fait des enjeux environnementaux.
Le BTP est le deuxième pollueur, derrière le transport, et le plus gros producteur de déchets. La part de la construction dans la transformation de “la zone critique“ (épaisseur terrestre directement modifiée par les actions humaines) est majeure.
Il s’agit donc d’envisager la possibilité de construire en intégrant la nécessaire économie de la ressource, que ce soit celle de la matière, de l’énergie, du cycle des matériaux, des impacts de la construction… dans le process de conception. Mais aussi en intégrant les impacts les plus pertinents en regard du déséquilibre de la planète : économie d’énergie et de matières, préservation du vivant (cycle de l’eau, biodiversité…), prise en compte des états futurs dans le projet au présent (épisodes climatiques plus intenses, modification des cycles économiques en agriculture, productions…)
Il s’agira pour nous de prendre la mesure de cette réalité et d’identifier les impacts de sa prise en compte dans les dispositions architecturales et modes constructifs : installations dans les contextes culturels et matériels, matières constructives, relations entre les différentes formes du vivant…
L’architecture et la règle
En matière de construction la question réglementaire est centrale. Le sujet est d’autant plus essentiel que le développement des modes constructifs bas carbone mobilisent bien souvent des techniques dites peu-courantes, soit hors cadre réglementaire établi. Il en va ainsi de la construction terre, paille, mais aussi des bio-matériaux innovants car en phase de R&D (Recherche et Développement).
Outre ce volet, il s’agira d’identifier comment les évolutions réglementaires façonnent nos cadres de vie via le prisme de l’habitat.
Pour saisir cela il s’agira d’établir à l’échelle de notre studio une fresque temporelle (timelime) des règles de constructions et règlements : règles constructives (béton, bois, autres…), règles des conditions d’habitabilité (acoustique, lumière & éclairage…), règles énergétiques (isolation, confort été/hiver…), règles assurantielles…
Le projet dans son contexte matériel, culturel, d’acteurs
Chaque projet se construit dans et part un contexte plurifactoriel. Le lieu de la construction et de ses “entours“. Les représentations qui circulent dans chaque territoire et qui varient considérablement selon que l’on est en milieu urbain, périurbain, rural, rural profond… les projections et valeurs des acteurs, les destinataires du projet bien sûr, mais aussi les donneurs d’ordre pour lesquels la mission de service est mobilisée.
Afin de toucher à une pluralité de contextes à partir d’une même question, l’habitat sénior, nous proposons de répartir les travaux de projets dans trois situations : une métropolitaine, en ville dense, une périurbaine, et une rurale.
L’enjeu est de saisir partie de la diversité des enjeux fonction des contextes, et par conséquent le diversité des propositions à développer.
Productions :
Les travaux aboutissent à trois types de production :
– un projet architectural présenté avec les outils usuels, l’usage de l’informatique comme outil sera obligatoire, et pourra se conjuguer avec d’autres outils de représentation (travail en groupe et individuel)
– une fresque temporelle des règles de la construction (travail en groupe)
– une note de synthèse précisant la mesure des enjeux environnementaux dans le projet d’architecture (choix de matière, cycle de la matière…)
Organisation :
Les travaux seront organisés seront différentes modalités :
– travail en groupes, sous-groupes et individuels
– l’enseignement sera organisé autour des travaux des étudiants, en accompagnement
– évaluations croisées, autonomie
Les enseignants interviennent en tant que “ressources“, porteurs de compétences spécifiques qui sont au service des travaux étudiants.
Les méthodes pédagogiques développent des process actuels : conception itérative, enseignements inversé, jeux de rôles, évaluation croisée… afin de donner une place centrale et motrice aux compétences étudiantes.
Partenariats et intervenants :
– Liste en cours : bailleurs sociaux, Gérontopôle de Nantes, services sociaux du Département…
– pistes d’échanges avec des villes (sites de projet) en cours
– …
VALIDATION
Evaluation :
– contrôle continu
– points d’étapes/ présentations de travaux
– présentation finale
Voyages et Déplacements :
Selon choix de sites de projet et possibilité de chacun
Ressources :
– Encore Heureux : “Matière Grise“
– Latour Bruno : « Face à Gaïa“, « Où atterrir, Comment s’orienter en politique. », “Où Suis-je ?“
– Rahm Philippe : « Histoire naturelle de l’architecture“
– https://sergeguerin.fr/
…?
Intensif HTA / Habitat à tous les âges
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Théories et doctrines de l’architecture – Tiers Habités
OBJECTIF
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CONTENU
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Atelier de projet – Tiers habités
OBJECTIF
– Maîtriser la conception d’un ensemble de logements et son environnement en co-conception participative
– Expérimenter les outils d’intelligence collective dans le processus de co-conception
– Appréhender le jeu d’acteurs entre Maîtrise d’ouvrage, Maîtrise d’œuvre et ses partenaires, Collectivités, entreprises
– Explorer les transitions et relations entre espaces privatifs, collectifs et public
– Développer une connaissance de modes constructifs privilégiant les matériaux naturels renouvelables
-Apprendre à lire un paysage et travailler l’empreinte de l’habitat sur son environnement naturel
– Expérimenter les techniques d’immersion numérique à différents stades du projet
– Mots clefs : co-conception, bio-climatisme, éco-construction, permaculture, habitat participatif, coopération, voisinage, communauté, low-tech, frugalité, empreinte écologique, cycle de vie, mixité sociale et intergénérationnelle, Immersion, Maquette numérique.
CONTENU
Habitat groupé, habitat coopératif, co-habitat, éco-hameau, désormais regroupés sous la bannière de l’habitat participatif, ces opérations se distinguent en premier lieu par la dynamique d’un groupe de personnes qui mutualisent leurs moyens afin de créer un habitat sur-mesure, au sein duquel logements privatifs et espaces communs coexistent en harmonie. Les futurs habitants s’impliquent dès les phases de programmation, assurent parfois l’auto-promotion de l’opération. Ces démarches ont pris place dans le paysage des politiques locales du logement et en particulier dans la Métropole Nantaise. La loi ALUR leur donnant en 2012 un cadre législatif. Les collectivités relaient désormais un mouvement citoyen renaissant au milieu des années 2000 après avoir connu un premier « âge d’or » dans les années 70-80 avec le mouvement de l’habitat auto-géré. Porté par des aspirations écologiques et la recherche de liens sociaux renouvelés, cette troisième voie de production de l’habitat entre promotion privée et bailleurs sociaux porte des capacités d’innovation. Elles bousculent et interrogent les freins opposés à la production de construction plus saine et écologique dans le cadre réglementaire et assurantiel existant. L’innovation se place aussi sur le champ humain dans les processus de décision collective, la biodiversité des montages juridique et financier et la diversité des programmes. Cette capacité d’adaptation permet d’explorer un habiter au plus près des défis posés par les mutations sociétales en renforçant les solidarités : vieillissement, foyer monoparentale, télétravail, accès au crédit, … Ces formes de production interrogent également en profondeur les relations entre Maîtrise d’œuvre et Maîtrise d’usage dans le processus de co-conception collaboratif avec les futurs usagers.
L’association à la décision des usagers (maîtrise d’usage) un temps théorisé dans les 60-70 dans la recherche d’un langage commun générateur de projet fondé sur les pratiques (Pattern Langage d’Alexander), ou dans les variations structuralistes support-forme de la méthode SAR d’Habraken, s’est aussi exprimée dans le désordre constructif incrémental accueillant la parole habitante de Lucien Kroll ou la recherche de flexibilité spatiale d’un espace polyvalent appropriable. L’architecte tâtonne aujourd’hui dans des processus plus empiriques pour s’engager dans ces démarches de co-conception participative. Il s’agira d’interroger les modalités de ce dialogue itératif et la constitution d’un récit partagé. On privilégiera pour ce faire les formes narratives et les scénarios de vie dans la phase de recueil des attentes des habitants.
Il s’agira d’étudier une unité de 10 à 20 logements associés à leurs locaux annexes et des éléments de programmes hybrides (halte-garderie, épicerie solidaire, atelier de réparation de vélo, locaux d’activité,…) en lien avec leurs futurs habitants. Ce projet sera mené en groupe de 2 ou 3 étudiants. Les formes abordées iront des constructions les plus pérennes à des formes plus légères et éphémères.
Les projets s’inscriront dans le cadre du concours Impact et devront donc répondre aux quatre thématiques prenant appui sur le Manifeste pour une Frugalité Heureuse et créative:
• Energie : conception bioclimatique, permettant de réduire au strict minimum les consommations d’énergie, tout en assurant un confort accru ;
• Matière : intégration de matières renouvelables, peu transformées et/ou disponibles localement comme les matériaux biosourcés, la terre crue ou encore la pierre naturelle ;
• Technicité : recours à des techniques pertinentes et adaptées, non polluantes ni gaspilleuses, comme des appareils faciles à réparer, à recycler et à réemployer ;
• Territoire : attention particulière portée au contexte (urbain ou rural) du projet, aux cultures, aux lieux et aux ressources locales (air, sols, eaux, biodiversité, etc.).
Après une phase d’incubation du sujet nourrie par des visites de chantiers et de réalisations, des exposés, des études de cas d’opérations réalisées par les étudiants permettent de constituer un corpus de référence
Explorer le processus de co-conception collaborative en travaillant avec des groupes d’habitants constitués aux phases d’étude préalable et de faisabilité dans une approche globale de l’empreinte environnementale du projet (gestions des « déchets» de chantier, ressources vivrières, gestion des eaux, climat, énergie, transports, …). Comment passer du « je » au « nous » en maîtrisant l’agencement des cohabitations, la transition des espaces privatifs aux espaces collectifs? Comment faire place aux apports des habitants en intégrant auto-construction ou auto-finition partielle ?
Apprendre à lire un paysage (sols, végétation, faune, climat, …) et à considérer l’empreinte environnementale du bâti et les ressources du site dans une démarche permacole.
Développer le projet par étapes incrémentales jusqu’aux choix constructifs matériaux naturels sains et renouvelable (terre, bois, bio¬sourcés).
Développer une approche sensible du projet, par une maîtrise des matériaux et de leurs ressentis en mettant la main à la patte : chantiers participatifs, maquette-prototype, expérimentation, …
La restitution du projet privilégiera dans un premier temps des formes immersives interactives ou narratives et les maquettes afin d’offrir aux habitants impliqués des modes de communication plus accessibles que les codes de représentation conventionnels de l’architecture.
VALIDATION
Parcours exploratoire des projets habités et rencontre avec les partenaires dans le territoire
En 2025, déplacement en Ardèche dans le cadre d’un atelier Hors Les Murs avec le parc régional des Monts d’Ardèche sur la reconversion d’un ancien moulinage.
Intensif – Tiers habités
OBJECTIF
Cette séquence intensive permet d’aborder la mise en forme finale du projet.
CONTENU
L’atelier intensif permet de cristalliser la synthèse du projet au-delà des modes de
représentation conventionnel dans des formes de communication propices à l’échange
avec des usagers (maquette interactive, rendu scénographié, immersion 3D, forme
narrative…).
VALIDATION
Restitution en présence de la Maîtrise d’usage
Représentation des spatialités
OBJECTIF
« Faire image ». De l’expérimentation à la représentation des spatialités.
La représentation sensible des espaces perçus, pensés et projetés est une question majeure des études en Ecole d’architecture. Et, l’élaboration de la plupart des projets d’architecture s’accompagne de divers « processus imageants » produits et matérialisés à partir de différents média.
Médium / Média (au pluriel) : Dans le domaine des arts plastiques, ce terme désigne le support même de l’oeuvre d’art, la nature matérielle de l’objet montré.
C’est pourquoi les ATELIERS : OUTILS-MÉDIA proposent à partir de média différents dans leurs modes opératoires, une approche diversifiée de la question de la représentation expressive et sensible des espaces à vivre contemporains, en mettant l’accent sur l’expérimentation et la pertinence des choix esthétiques de mise en forme. Les outils de représentation, vus sous l’angle des pratiques artistiques, permettent d’approfondir la priorité du sens dans toutes les façons de « faire image », dans l’efficacité de leur transmission et la responsabilité qu’elles impliquent. Cette finalité de transcrire et de représenter de façon inventive et sensible les espaces à vivre contemporains ne peut être séparée des modes de conception et de fabrication du « faire image ». Entre présence sensible et signification, entre image mentale et physique, fixe ou animée, formes et fonctions du « faire image » sont interrogées à travers des outils de représentation variés, tant manuels, que technologiques ou numériques. Expressions graphiques et picturales, variations photographiques et vidéographiques, performances textuelles, cartographiques et créations sonores, sont autant de média qui se croisent et s’expérimentent dans les recherches et les mise-en-oeuvre de l’art contemporain actuel.
CONTENU
9 ateliers en simultané / MÉDIA – OUTILS DE REPRÉSENTATION DES SPATIALITÉS
La thématique (2020) : Représentation de l’espace urbain vécu ou fictionnel
• Atelier 1 (Pauline BOYER) / FICTIONS RADIOPHONIQUES
• Atelier 2 (Camille HERVOUËT) / PHOTOGRAPHIE
• Atelier 3 (Marjorie LE BERRE) / ART VIDÉO ET SPACIALITÉS
• Atelier 4 (Grégory MARCKOVIC) / IMPRESSIONS MULTIPLES
• Atelier 5 (Julien PARSY ) / PEINTURE
• Atelier 6 (Jenny PICKETT) / PAYSAGES HYBRIDES INTERMEDIA
• Atelier 7 (Marie P. ROLLAND) / PRATIQUES CARTOGRAPHIQUES EXPÉRIMENTALES
• Atelier 8 (Kantuta QUIROS) / FILM-ESSAI, NARRATIVITÉS SITUÉES
• Atelier 9 (Yann THOREAU) / RÉCIT GRAPHIQUE
VALIDATION
L’évaluation se fera en contrôle continu tout au long du semestre et en regard du rendu final du travail plastique lors de la dernière séance.
Critères d’évaluation :
Contrôle continu : Assiduité et créativité dans la conduite du projet : 4 pts
Pertinence des moyens techniques mis-en-œuvre : 4 pts
Restitution du projet final : Esthétique du projet et mise en espace : 8 pts
Soin de la mise en espace, présentation orale et écrite : 4 pts
Histoire des pratiques artistiques 2
OBJECTIF
Aiguiser le regard critique des étudiants, les amener en premier lieu à réfléchir sur les oeuvres et sur leur environnement visuel en général. L’objet de ce cours est d’enrichir les connaissances en art moderne et contemporain faisant apparaître les relations entre art et architecture. À partir d’oeuvres jalons, l’enseignement aborde la période historique qui courre des avant-gardes du début du XXème siècle à
aujourd’hui.
Comment travaillent les artistes ? Comment s’élaborent une pensée et une oeuvre artistique ? Comment donner
forme matérielle à ses idées ? Qu’est-ce qui caractérise la recherche et la création en art ? Les processus de travail, la relation entre une mise en forme sensible et plastique et l’usage du savoir seront étudiés en particulier.
CONTENU
8 séances de 2 heures 1 bilan
Séance 1 – Espace, architecture, entropie
Robert Smithson à Raphael Zarka
Artistes évoqués : Nancy Holt, Raphael Zarka, Bernd et Hilla Becher, Guillaume Leblon, Katinka Bock,
Aurélien Froment, Tony Smith, Lara Almarcegui
Notions abordées : Paysage, nature, entropie, ordre et désordre, ruine à l’envers, répertoire de forme,
formes praticables.
Séance 2 – Langage et Art, langage de l’art
Artistes évoqués : Joseph Kosuth, Sol LeWitt, Lawrence Weiner, Art & Language, On Kawara, Daniel
Buren, Victor Burgin, Martha Rosler, Richard Serra, Vito Acconci, Bruce Nauman, Gary Hill, Claude
Closky
Notions abordées : OEuvres et protocoles, processus, relation forme-langage, plasticité du langage, jeux de
langage, usage de la description.
Séance 3 – La performance et ses traces (dessin, photo, film, vidéo)
Artistes évoqués : Marina Abramovic, Bruce Nauman, Vito Acconci, Gina Pane, Valie Export, Dan
Graham, Peter Campus, Chris Burden
Notions abordées : Trace, mémoire d’une action, récits autorisés, re-enactment, corps-caméra, interaction
avec le public, espace privé, espace public.
Séance 4 – Du white cube à la black box
Artistes évoqués : Pipilotti Rist, Douglas Gordon, Tacita Dean, Steve Mc Queen, Harun Farocki, Rodney
Graham, Pierre Huyghe, Jeff Wall, Aernout Mik, Mattew Barney
Notions abordées : relation image-temps, dispositifs, relation entre images photographiques,
cinématographiques et peinture.
Séance 5 – Revoir ses classiques : la peinture aujourd’hui
Artistes évoqués : Gerard Richter, Bernard Frize, David Hockney, Marlene Dumas, Elizabeth Peyton,
Ellsworth Kelly, Yves Klein.
Notions abordées : figuration/abstraction, renouveaux de la peinture.
Séance 6 – Revoir ses classiques : le dessin aujourd’hui
Artistes évoqués : Eva Hesse, Brice Marden, Cy Twombly, Dennis Oppenheim, Hippolyte Hentgen, Vera
Molnar, Giuseppe Penone, Marc Couturier, Richard Wright, Jérôme Zonder, Francis Alÿs, Cai
Guo-Qiang, Franz Erhard Walther, Mrzyk et Moriceau, Alain Séchas, William Kentridge, Silvia
Bächli.
Notions abordées : figuration/abstraction, renouveaux du dessin, autonomie du dessin.
Séance 7 – Mythologies individuelles
« L’espace n’existe pas ; il n’est qu’une métaphore de la structure de notre existence ». Louise Bourgeois
Artistes évoqués : Annette Messager, Christian Boltanski, Joseph Beuys, William Kentridge, Maurizio
Cattelan.
Notions abordées : Intérieur/extérieur, inconscient, art et psychanalyse, mythologie individuelle, le rôle du
dessin dans la pratique de Louise Bourgeois.
Séance 8 – Magiciens de la terre, art et mondialisation
Artistes évoqués : art aborigène, peinture tantriques, peintures et sculptures rituelles, Frédéric Bruly
Bouabré, Ilya Kabakov, Sarkis, Braco Dimitrijevi?, Esther Mahlangu, Alighiero e Boetti, Huang Yong
Ping, Alfredo Jaar, Bodys Isek Kingelez, Chéri Samba, Cildo Meireles, Jimmie Durham, Yinka Shonibare,
Notions abordées : mise en question de la géographie de l’art, mise en question de l’art occidental, art et
politique.
Séance 9 – examen
VALIDATION
Partiel en fin de semestre.
ReprésentationS
OBJECTIF
CONTENU
VALIDATION
Loger le peuple ?
OBJECTIF
Il s’agit :
– D’acquérir une culture de l’habiter qui articule enjeux et modalités spatiales et enjeux culturels, politiques et sociaux.
– Se confronter à la lecture d’une bibliographie sur ces enjeux et restituer une critique de cette bibliographie
-Développer des compétences de conception conscientes des formes et enjeux de l’habiter en commun (le studio de projet ‘logement collectif’ en S4)
CONTENU
Dans ce cours, qui croise un cours magistral et un td, il s’agit d’acquérir une culture de l’habiter qui articule enjeux spatiaux (l’espace en tant qu’il est conçu, aménagé, occupé) et enjeux culturels, politiques et sociaux. Loger le peuple ? La forme interrogative nous permettra de discuter les philosophies sociales et politiques qui ont présidé à des mises en œuvre architecturales et urbaines du logement social, et qui cristallisent les enjeux d’un ‘faire société’.
Ce cours permet de confronter les modèles théoriques, des premières utopies aux concepts des politiques publiques (assimilation, intégration, appropriation, mixité, etc.), aux usages faits en contexte par les résidents.
VALIDATION
Un travail écrit et oral portant sur une lecture critique d’un corpus bibliographique (articulant les disciplines de l’histoire, de la socio-anthropologie et de la sociologie politique)
Histoire de la ville et du logement social
OBJECTIF
Le cours d’histoire s’intéressera au logement social en abordant les conditions de sa production et en s’intéressant aux questions typo-morphologiques ouvertes par les théories et les réalisations.
CONTENU
Le logement devient social lorsque les pouvoirs publics s’engagent en faveur de sa construction. C’est un des enjeux de la démocratie libérale qui s’impose en Europe avec l’industrialisation. Ses ressorts sont sociaux, économiques, en somme politiques. Constitutif de la classe moyenne en France, le logement social reste longtemps inaccessible pour les plus modestes. L’initiative populaire, à l’instar des coopératives de construction et des lotissements, est peu encouragée.
Le débat est fondé sur des dualités, laissant entrevoir leur possible articulation : entre logement locatif et accession à la propriété, entre habitat collectif et maison individuelle.
Les recherches normatives y sont permanentes, à travers la standardisation et l’industrialisation de la construction.
L’architecte est un des acteurs de cette politique. Fort de ses recherches théoriques, de son expertise technique, il intervient auprès des pouvoirs publics en tant que conseil et s’assure la maîtrise d’œuvre. Renouvelant les typologies, réfléchissant aux échelles, l’architecte produit les formes et les espaces du nouveau monde, celui de la modernité.
Les opérations de logement étudiées ici rendent compte de la diversité et de la spécificité de la production française du milieu du XIXe siècle à la fin du XXe siècle. D’autres expériences, réalisées ailleurs en Europe, sont présentées à titre de comparaison. Le logement social apparaît ainsi comme un laboratoire architectural et urbain.
VALIDATION
Contrôle continu oral ou compte-rendu et examen terminal de 2h30
Architecture contemporaine : Esquisses d’histoires
OBJECTIF
Décrypter l’histoire de l’architecture du temps contemporain, depuis le milieu des années 60 du 20ème siècle jusqu’à nos jours, en se saisissant des méthodes de l’histoire.
CONTENU
L’architecture produite depuis sept décennies pose et se pose des questions tant sur les références, les évolutions techniques, le statut de l’architecte et celui de la commande, les rapports entre art et architecture, les débats théoriques et critiques, la place de la médiatisation (revues, expositions, prix)…
Il s’agit de revenir sur les réalisations architecturales et urbaines majeures de la période et d’analyser leur contexte de production pour alimenter la construction d’une pensée critique.
Quelques thèmes abordés : l’héritage des ‘maîtres’ / le brutalisme / néo-modernismes et post-modernismes / le high-tech : style ou éthique / l’exportation de l’architecture / la mode des édifices iconiques / le minimalisme …
VALIDATION
examen final
Voyage à Rome
OBJECTIF
Immersion dans le réel d’une ville marquée par la coprésence de multiples périodes de l’architecture, de l’Antiquité au contemporain.
CONTENU
Encadrement par Marie-Paule Halgand et d’autres collègues
Ce voyage d’étude à Rome vient établir une prise de contact directe avec des édifices et des espaces urbains étudiés dans les cours d’histoire de la ville et d’histoire de l’architecture des deux premières années du cursus.
Le voyage propose l’analyse des éléments constitutifs de Rome : de la Rome antique à sa mise en scène au 21e siècle (Antiquité, renaissance, baroque, modernité, actualité) et propose un regard sur l’appropriation et la ré-interprétation du patrimoine architectural et urbain aux diverses périodes de l’histoire.
Organisés en groupe, les étudiant.e.s préparent le voyage au cours de 2 séances de travaux dirigés préalables et exposent sur place les éléments travaillés pour présenter un édifice ou un quartier.
Au retour ils/elles restituent dans un document collectif leur approche initiale enrichie par leurs observations in situ.
VALIDATION
Evaluation sur la présentation in situ ainsi que sur le travail produit en amont et en aval du voyage.
Langue Allemand
OBJECTIF
Acquérir une maîtrise suffisante pour pratiquer la langue allemande avec aisance et confiance, dans le contexte de la vie courante mais également dans un contexte professionnel et commercial et si l’étudiant le désire, de préparer un séjour ERASMUS en Allemagne.
Améliorer les quatre compétences :
Compréhension orale et écrite, l’expression orale et écrite,
CONTENU
Cours magistraux : entraînement à la certification en alternant les compétences orales et écrites, et révision des bases grammaticales.
TD : étude de documents écrits pour développer et étendre le vocabulaire du domaine de l’architecture et de la vie courante en général.
Travaux en groupes à partir de textes d’architecture ou d’articles : élaboration d’une thématique.
Le début du cours est consacre à l’actualité et la culture allemande et met l’accent sur l’expression orale et la compréhension orale par l’écoute
Extraits vidéo des Informations allemandes « Tagesschau » ou « Deutsche Welle »
VALIDATION
Chaque début de cours des étudiants à tour de rôle présentent un point d’actualité en deux trois minutes.
Entrainement actif (environ 30 nouveaux mots par semaine)
Lecture d’un article ou d’un texte par semaine et apprendre le vocabulaire.
Révisions grammaticales avec exercices toutes les semaines.
Préparer un exposé oral par semestre de 8 à 10 minutes avec power point (architecture, film, livre, personnage)
Tout les deux ans lire un livre en allemand et réaliser une fiche de lecture.
Participation active au cours. Examen de deux heures en fin de semestre
Langue Anglais
OBJECTIF
Il s’agit d’acquérir les compétences nécessaires pour pratiquer, tant dans l’activité professionnelle que dans la vie quotidienne, la langue choisie.
Les TD visent à développer les 4 compétences linguistiques :
La compréhension orale
La compréhension écrite
L’expression orale
L’expression écrite
CONTENU
CONTENU DES TD:
Textes à étudier
Enregistrements à écouter et vidéos à visionner
Révision et pratique de la grammaire
Vocabulaire
Jeux de rôle et discussions
CONTENU DES COURS MAGISTRAUX:
Préparation et entraînements aux examens de TOEIC.
VALIDATION
Contrôle continu qui comprends:
Note de participation et assiduité en cours
Des exposés(dont un au milieu du semestre et un exposé en fin de semestre)
TOEIC blanc en fin de semestre
Langue Espagnol
OBJECTIF
En ayant les connaissances basiques de l’espagnol l’étudiant pourra améliorer les connaissances linguistiques nécessaires pour interagir dans une variété de situations et faire face aux problèmes quotidiens en établissant une communication réussie dans un contexte académique et/ou professionnel. L’étudiant sera capable d’utiliser les ressources linguistiques pour développer des idées critiques bien argumentées, comprendre les idées principales des textes en espagnol, produire des textes cohérents sur des sujets connus, donner et demander des opinions, donner des conseils et enseignements, expliquer des plans et projets, exprimer des souhaits, des intérêts et des sentiments.
CONTENU
Pendant les cours magistraux l’étudiant obtiendra les connaissances nécessaires pour avoir une prononciation, une grammaire et un lexique approprié dans le domaine de l’architecture. Les TD permettront de réviser et de s’entraîner dans la grammaire, la compréhension et l’expression écrite en utilisant des extraits vidéos et films – Festival de cinéma espagnol à Nantes-, extraits de conférences, analyses de documents sur l’architecture.
VALIDATION
Contrôle continu
Thermique
OBJECTIF
Les objectifs de ce cours sont multiples :
• Sensibiliser les étudiants à la notion de confort thermo-aéraulique, questionner notre propre relation au confort thermo-aéraulique
• expliciter les facteurs d’ambiance, notamment thermique, nécessaires à la compréhension du comportement des bâtiments en réponse à des sollicitations climatiques diverses. Dispenser les savoirs théoriques permettant la compréhension des phénomènes physiques mis en jeu.
• Apprendre à maitriser des outils d’évaluation simplifiés permettant de valider ou invalider des intentions urbaines et architecturales en phase de conception
• Montrer la nécessité de requestionner les ambiances thermo-aéraulique au regard des usages.
• Requestionner le processus de conception à travers le filtre des ambiances (ensoleillement, thermique, aéraulique, éclairement).
CONTENU
Sont enseignées les bases théoriques et physiques permettant de bien comprendre les phénomènes mis en jeu et le comportement thermo-aéraulique des bâtiments.
Une large partie du cours sera également consacrée à l’influence des choix des modes constructifs sur les conditions de confort, notamment l’été. Il s’agira, par ailleurs, de mettre en relation les choix architecturaux, formes, expositions, matériaux avec les ambiances résultantes dans les différents espaces projetés, puis d’évaluer leurs incidences sur la consommation énergétique du bâtiment.
Les cours théoriques sont accompagnés de TD qui ont pour objectif de revisiter le processus de conception à travers le projet (réalisé par les étudiants dans le cadre de l’UEP « Matière et contexte » (H. Potin) au semestre précédent (S3) à partir des questions d’ambiances qui se posent aux différents stades d’avancement du projet.
VALIDATION
Deux modes d’évaluation :
• Réalisation d’un dossier de synthèse du travail de « revisite » du processus de conception à travers le filtre des ambiances, dossier intégrant l’ensemble des questionnements et des éléments d’évaluation des ambiances réalisés aux différents stades du projet et nécessaires pour une meilleure intégration des questions d’ambiances dans le processus de conception.
• Examen
Ensoleillement
OBJECTIF
Cet enseignement traite de la maîtrise des facteurs physiques d’ambiance et plus particulièrement de la nature des mouvements solaires révélant le potentiel d’ensoleillement et les ressources solaires énergétiques d’un site ou d’un espace construit. Les données solaires fixent un certain nombre de contraintes et d’attitudes à adopter pour intégrer cette dimension climatique dans les projets. Au-delà, ces connaissances théoriques facilitent l’utilisation de techniques simples de contrôle et d’évaluation de l’ensoleillement des différentes composantes du bâtiment.
Pour évaluer les apports solaires, un certain nombre de techniques diverses, allant de la construction d’épures manuelles, à l’utilisation de diagrammes et d’outils informatiques, seront présentées. L’enseignement pratique visera à utiliser ces outils pour construire et analyser des tracés d’ombre, pour définir des durées d’ensoleillement, puis pour évaluer l’influence des masques lointains et des dispositifs de protection sur les apports énergétiques.
CONTENU
Principes géométriques permettant de déterminer les trajectoires apparentes du soleil
> principes de construction des diagrammes solaires et leurs utilisations dans la conception du projet
> étude des techniques manuelles permettant de définir les espaces ombrés ou ensoleillés.
> étude de l’influence de l’orientation des façades et de l’environnement sur l’ensoleillement des parois et sur la pénétration du rayonnement solaire à l’intérieur des bâtiments.
VALIDATION
Deux modes d’évaluation :
• Réalisation d’un dossier de synthèse du travail de « revisite » du processus de conception à travers le filtre des ambiances, dossier intégrant l’ensemble des questionnements et des éléments d’évaluation des ambiances réalisés aux différents stades du projet et nécessaires pour une meilleure intégration des questions d’ambiances dans le processus de conception.
• Examen
Eclairement
OBJECTIF
Ce cours développe la compréhension des phénomènes lumineux dans l’architecture avec pour objectif de connaître et de manipuler les grandeurs photométriques, les stratégies de lumière naturelle pour le bâtiment, savoir analyser les dispositifs de lumière naturelle et de connaître les critères du confort visuel des usagers.
CONTENU
Lumière naturelle : caractéristiques physiques, grandeurs photométriques, sources de lumière naturelle, outils de conception, stratégies d’éclairement, ambiances lumineuses, typologies de bâtiment, perception visuelle, confort visuel, comportement de l’usager.
Lumière artificielle : historique, sources lumineuses.
Les cours magistraux sont complétés par des travaux dirigés par l’analyse d’un savoir-faire – conception de la lumière naturelle « à la manière de …» – ou l’analyse d’un bâtiment avec relevé in-situ d’une ambiance lumineuse.
VALIDATION
Deux modes d’évaluation :
• Réalisation d’un dossier de synthèse du travail de « revisite » du processus de conception à travers le filtre des ambiances, dossier intégrant l’ensemble des questionnements et des éléments d’évaluation des ambiances réalisés aux différents stades du projet et nécessaires pour une meilleure intégration des questions d’ambiances dans le processus de conception.
• Examen
Acoustique
OBJECTIF
Ce cours développe la compréhension des
phénomènes acoustiques et la manipulation des
grandeurs physiques associées. Il introduit les
notions de base dans le domaine de l’audition et
en acoustique architecturale. Les travaux dirigés
reposent sur des exercices de mise en pratique
des grandeurs et des relations qui décrivent les
phénomènes sonores. Des mesures de durée de
réverbération sont également prévues dans le
cadre d’une séance de travail dirigé.
CONTENU
nature du son / grandeurs acoustiques / propagation dans l’air / l’oreille et la perception
/ propagation en un espace clos / isolation
acoustique / l’acoustique des salles
VALIDATION
Épreuve sur table sur la base des exercices et des questions abordées en séances de travaux dirigés.
Modélisation numérique
OBJECTIF
Il s’agit de fournir aux étudiants les
connaissances leurs permettant d’analyser les
techniques de modélisation. Cette analyse se fait par
l’expérimentation de différents logiciels « métiers »
de modélisation de données architecturales.
Plusieurs outils spécifiques à l’architecture
seront abordés afin de développer une capacité
d’interprétation et d’appropriation des modes de
conceptions. Entamer une réflexion sur l’utilisation
et la méthodologie de l’informatique pendant la
phase de conception.
Comparaisons d’approches méthodologiques
CONTENU
Laisser l’étudiant libre de dessiner, tracer,
manipuler dans l’espace.
Méthodologies de modélisations informatiques.
Notion de modèles, BIM (Building Information
model). Modélisations volumiques, surfaciques,
maillage. Textures et matériaux. Images 2 D.
L’apprentissage du dessin numérique s’accompagne
d’une réflexion sur la lumière naturelle, les
matériaux traités en texture et l’intégration dans le
site. Volumes / espace, ombres / lumières, matières
/textures.
Les bases de modélisation enseignées dans ce
cours servent également aux cours de géométrie de
modélisation d’imagerie de synthèse et d’ambiance
proposés dans le cursus.
VALIDATION
Contrôle continu avec dossier en ligne