Présentation générale
Le DE4 propose d’aborder le projet dans une démarche de conception narrative.
La narration est ici considérée comme un moyen de faire projet, c’est à dire de configurer en une entité de forme perceptible (une scénographie, un dispositif, une forme architecturale, un espace urbain ou un fragment de paysage), une diversité de questions. La narration contribue à rendre présent ce qui est (encore) absent.
La conception narrative engage un mouvement de traduction depuis la pensée, vers une matérialité perceptible, préhensible et kinesthésique.
Les formes architecturales attendues devront donner à lire les récits qui les ont portés : structures et franchissements, espaces de monstration, espaces de performance, espaces mobiles, espaces d’habitation pérennes ou temporaires. Le travail du projet s’efforcera d’intégrer la question du temps comme outil de conception : transformer, déplacer, dégrader, adapter de nouveaux besoins seront autant de contraintes travaillées, que de matière à penser le projet. Pour cela, une attention à la spatialité, à la matérialité et aux ambiances seront particulièrement travaillées.
Le DE4 se positionne dans des formes architecturales spectaculaires et mobiles : structures pour de grands franchissements, musées et salles de spectacles, dispositifs pour expositions, décors de film, petits habitats mobiles, hôtelleries insolites, centres d’interprétation patrimoniaux. Ces architectures ont pour caractéristiques de se transformer, soit pour se déplacer, soit pour répondre à des contraintes de temporalité d’usages, soit pour s’adapter à de nouveaux besoins. Pour cela, le choix des matériaux, des assemblages, de l’économie de moyens sont des données essentielles qui accompagnent en outre, une réflexion fine sur la lumière, le son, la thermique, les flux et la temporalité des usages.
Le DE4 explore de nouvelles formes du projet autour de trois attracteurs :
Il se nourrit et interroge les complémentarités d’approches entre numérique et analogique.
Pédagogie
L’approche pédagogique que nous développons de façon intra et transdisciplinaire contient trois objectifs se déclinant ainsi :
Les trois objectifs pédagogiques progressent parallèlement et forment un ensemble cohérent qui se développe tout au long de la scolarité.
La pédagogie du DE cherche à construire un ensemble de compétences qui s’expriment ainsi :
Digital visions
OBJECTIF
CONTENU
VALIDATION
Le(s) sens (re)trouvé(s) – Pratiques, modes d’habiter et de vie
OBJECTIF
Les enjeux contemporains, les catastrophes en tout genre, les derniers évènements climatiques et sanitaires bousculent les modes de penser et les modes de faire dans l’ensemble des sphères, tant professionnelles que personnelles. Cela pousse les individus à s’interroger sur le sens, la valeur des choses pour retrouver accomplissement, épanouissement, enthousiasme, bien-vivre… On sent « l’émergence d’une sensibilité? environnementaliste, une tendance a? rechercher dans une relation renouvelée et plus fréquente a? la nature, des formes de sensorialité? plus active dans les pratiques urbaines » (Xavier Bonnaud, L’expérience architecturale, HDR, 2014, p.43) et architecturales. La volonté « d’amélioration » de l’humanité, la prise en compte de ces enjeux environnementaux et sociaux insufflent de nouvelles formes, de nouveaux espaces, de nouveaux modes d’habiter et de vie dans un souci de qualité et de bien-être. Ces enjeux induisent également de nouvelles pratiques de fabrique de l’environnement construit qui fait sens pour les concepteurs et pour les usagers. Aussi, l’architecture et l’expérience sensorielle permettent de replacer l’humain, le bien-être et les valeurs au centre du travail architectural tant dans sa formalisation que dans sa pratique.
De plus, comme le dit Zumthor, « La magie du réel est … “ l’alchimie“ de la transformation des substances matérielles en sensations humaines, ce moment particulier d’appropriation ou d’assimilation de matière, de matériau et de forme dans un espace architectural. » (Penser l’architecture, Peter Zumthor, éditions Birkhäuser: Basel, Boston, Berlin, traduit de l’allemand d’après le texte de l’édition, de 2006, 2008, p. 85)
Le titre « Le(s) sens (re)trouvé(s) » fait volontairement référence à des approches différentes qui ouvrent le champ des possibles :
• au sens dans la pratique de l’architecture (pratiques architecturales et urbaines, pratiques des métiers de l’architecture, pratiques d’espaces…) ;
• au sens de la vie dans son rapport aux valeurs, à l’éthique ;
• au sens donné aux modes d’habiter et de vie prenant en compte les enjeux pressants ;
• au sens dans les modes de construire, dans le rapport à la matière et aux ambiances ;
• à la perception sensible des espaces à travers les cinq sens ;
• …
Le « re » entre parenthèses de « (re)trouver » est important puisqu’il introduit le fait que le sens peut se trouver (première fois) mais peut également se retrouver lorsqu’il a été perdu. Les dimensions rétrospectives et prospectives pourront être explorées.
Dans le prolongement des questionnements de l’enseignement « Les mondes de l’architecture » et des enseignements sur la matière et les ambiances, entre pratiques ordinaires et extraordinaires de l’architecture, de l’espace et modes d’habiter et/ou de vie face aux différents enjeux environnementaux et sociétaux, ce séminaire de mémoire propose aux étudiant.e.s d’explorer, d’interroger la diversité de ces « pratiques » et modes d’habiter et de vie et leurs évolutions à partir d’une étude de cas et/ou expériences vécues. Chaque étudiant.e interrogera une de ces thématiques en construisant un objet de recherche articulé à une enquête de terrain (à partir d’une expérience de stage, un chantier participatif, une immersion dans un des mondes de l’architecture, une enquête par entretien auprès de professionnels, une expérience en mobilité, une expérience de vie ou de voyage vous ayant permis de découvrir des nouveaux modes d’habiter et de vie, une ou plusieurs expériences de vie personnelle, une rencontre avec des gens vivant « autrement » etc.).
Ce temps du mémoire est pensé comme un temps de réflexion susceptible d’aider l’étudiant(e) à se positionner sur sa pratique architecturale et sur sa vie future qui feront sens pour elle/lui.
CONTENU
– ORGANISATION : Séances collectives au semestre d’automne, puis séances en petits groupes au semestre de printemps. Un suivi individuel/regroupé (entretiens Teams) est prévu pour les étudiant.e.s en mobilité.
– APPORTS METHODOLOGIQUES : Les outils (journal de terrain, grille d’entretien, photoreportage, …), méthodes et conditions de l’enquête qualitative (observation, entretiens, expérimentations,…) seront présentés et discutés en fonction des objets de recherche retenus par les étudiants.
VALIDATION
– Présence et participation au séminaire
– Note d’intention (rendu à l’issue du séminaire d’introduction au mémoire) (10% UEM1)
– Note intermédiaire (problématique) rendue en janvier (90% UEM1)
– Intensif outils de la recherche (20% UEM 2)
– Mémoire rendu et soutenance (80% UEM2)
Histoire, architecture contemporaine
OBJECTIF
Explorer le(s) histoire(s) de l’architecture, de la ville et des territoires
Ce séminaire de printemps s’adresse à tou·tes les étudiant·es intéressé·es par une mise en perspective historique de leur sujet de recherche, et plus généralement par l’écriture du mémoire dans un rapport au temps long.
Nous considérons que l’histoire doit accompagner les futur·es architectes dans
la construction de leur positionnement intellectuel et de leur posture critique.
Cette exploration historique paraît d’autant plus importante aujourd’hui, les questions d’intervention sur l’existant ne cessant de gagner en importance dans
la pratique des architectes – qu’il s’agisse de restauration, de réhabilitation, de
recyclage, etc. L’histoire des patrimoines remarquables ou ordinaires et l’histoire
des pratiques liées à ces interventions, constituent des objets d’exploration très
stimulants et d’une grande actualité.
S’initier à la recherche en histoire ne signifie en aucun cas se détacher du
monde contemporain : l’attention portée à l’actualité politique, économique ou
sociale permet d’observer les récurrences de problématiques déjà croisées
dans le passé, et dont les enjeux ont été traduits dans l’histoire de l’architecture
et de l’urbanisme. Saisir les effets de latences, les répétitions et les évolutions,
disposer d’une lecture des choses sur le temps long sera, pour les étudiant·es,
l’occasion de mieux saisir la richesse des questionnements qui fondent les
métiers auxquels elles et ils se forment. Les discussions et débats actuels
autour des questions de relation au site, à l’environnement, à l’écologie, de
rapport à la tradition, de rapport entre la forme architecturale et la combinaison
des outils de représentation, de modes de vie et de typologies d’habitat, du rôle
du pouvoir législatif et du règlement dans la définition du métier d’architecte,
sont rémanents dans l’histoire.
Le rapport à notre monde contemporain est aussi celui de l’actualité de la
recherche : ce séminaire constitue également un espace pour découvrir la
recherche en histoire et comprendre que cette ou ces disciplines se renouvellent
perpétuellement et qu’elles sont traversées par différents débats.
CONTENU
Le séminaire un lieu d’apprentissage et de réflexion
Ce séminaire propose de découvrir les méthodes spécifiques de la recherche en
histoire, à commencer par l’analyse des sources, dont la diversité sera explorée
(archives, témoignages, photographiques, films, documents imprimés, etc.).
Nous souhaitons aussi que ce séminaire soit un lieu de réflexion, de débat et
d’enrichissement mutuel, nourri par des discussions collectives sur les mémoires
mais aussi sur différents ouvrages.
• Axes du séminaire
Le séminaire offre la possibilité aux étudiant·es d’explorer différents enjeux
(patrimoniaux, historiographiques…) et divers thèmes/champs de recherche en
histoire de l’architecture, comme :
– Histoire des théories
– Histoire des techniques
– Histoire des styles
– Circulation des modèles
– Transferts culturels et artistiques
– Histoire sociale de l’architecture
– Histoire des acteurs, des actrices de l’architecture (histoire des
minorités, histoire des architectes-femmes…)
– Histoire des institutions et de la profession
– Histoire des patrimoines
– Histoire savante/populaire
– Ecriture(s) de l’histoire
VALIDATION
• Sujets proposés aux étudiants
– La reconstruction de Donges (Loire-Atlantique) après la Seconde Guerre
mondiale.
– Le carmel de Laval, une architecture brutaliste.
– Le discours sur la couleur dans l’oeuvre de Jean Nouvel.
– Les constructions publiques à Angers de l’architecte Philippe Mornet (1926-
2019).
– La recension de la violence à l’école des Beaux-arts dans la presse, de 1918
à 1968.
– Monique Minaca (1938-2018), figure du féminisme en architecture.
– La Reconstruction à Nantes : Victoire Durand-Gasselin
DE 4 : Projet court Algoarchi Mechanism
OBJECTIF
Le projet AlgoArchi donne à explorer en détails des démarches de conception et de réalisation d’un micro projet en utilisant les outils paramétriques, l’IA et les machines à commandes numériques.
CONTENU
Relevé d’un objet ou d’un contexte avec un laser ou par photogrammétrie, interprétation du nuage de points pour la création d’un modèle numérique. transformation de ce modèle avec les outils paramétriques. Préparation à la fabrication et réalisation d’un objet réel.
VALIDATION
Contrôle continu sur le processus, livret de présentation du projet, réalisation du projet.
https://www.archdaily.com/tag/parametric
HORS DE : Paysages et territoires ligériens – Dé-densification et régénération urbaine -Atelier de projet
OBJECTIF
Décroître l’urbain qui est en nous* / réfléchir à la mutation des espaces urbains , périurbains et des franges urbaines / prendre soins de nos espaces habités existants / Favoriser la ville stationnaire */ Poser les questions des capacités
régénératrices des milieux habités / Réfléchir aux dispositifs de réciprocité : soustractions/recréations, permettant d’amorcer la transition de la polarisation urbaine vers les poly centralités / Etudier les notions d’économie sur les différentes échelles des processus de projets / Réfléchir à des projets architecturaux économes en matières, en technicité, en énergie, attentifs aux ressources dans leur impact sur la terre / Convoquer et enrichir sa propre culture
architecturale et constructive au service de cette économie de projet.
Les étudiants réfléchissent simultanément sur deux échelles d’intervention distinctes et complémentaires : Interroger d’une part les articulations économiques des montages d’opérations sur les niveaux programmatiques et financiers en requestionnant le rôle actuel des opérateurs, des propriétaires du foncier et des maîtres d’ouvrages publics et privés ; Etudier d’autre part, à
l’échelle du projet architectural et paysager, les dispositifs programmatiques à (ré)inventer dans leurs dimensions économiques de fabrication et de consommation énergétique. Il s’agit dans ce cadre de réflexion, d’expérimenter des processus de dé-densification et de régénération urbaine basées sur des projets favorisant les réciprocités entre l’urbain et le périurbain.
Imaginer de nouvelles centralités dans les franges périurbaines de l’agglomération nantaise en réfléchissant à la dé-densification réciproque des zones localisées en hypercentre urbain. Développer des réponses qui permettent la manipulation des notions de flexibilité et de réversibilité non seulement des bâtiments mais également des paysages au coeur et à la périphérie de l’agglomération Nantaise. Il faudra alors interroger les possibilités de mutations programmatiques du centre urbain vers la périphérie ; proposer des innovations possibles sur les montages d’opération et la fabrication des dispositifs architecturaux et paysagés à inventer en réponse aux enjeux énergétiques contemporains qui nous imposent de réfléchir à dédensifier nos hypercentres urbains.
L’étudiant doit être en capacité d’aborder des sites d’étude dans leur globalité et de mettre en pratique les méthodologies et les
outils d’observation, les outils de relevés, d’analyse et de représentation acquis en licence de manière autonome
– Savoir convoquer les disciplines multiples et transverses enseignées au sein de l’ENSA et dans les cours magistraux du semestre
– Exploiter pleinement ses capacités à formaliser et matérialiser ses intentions au profit d’une réflexion juste sur le sens et la légitimité de son rôle d’architecte en réponse à la complexité des enjeux et des problématiques du monde actuel.
CONTENU
Les étudiants de master 1 et 2 se voient proposer des sites d’étude en milieu urbain ou périurbain de la métropole proche de l’ENSA et inscrits dans le paysage ligérien proche du fleuve Loire. Les sites supports sont choisis pour leurs
qualités et leurs enjeux, permettant la mise en place d’une démarche prospective et d’une étude fine des structures existantes.
Les étudiants en PFE peuvent apporter leurs propres sites d’étude et leurs propres questionnements en lien avec le domaine d’étude. La seule règle est que le site soit accessible et inscrit dans le paysage ligérien. Du constat et de l’analyse fine de l’existant, les groupes d’étudiants comme l’étudiant individuel en PFE sont amenés à révéler les problématiques existantes par le dessin, la cartographie, le relevé et la photographie des espaces bâtis existants ; ils doivent ensuite être en capacité d’en déduire les besoins programmatiques, et de formaliser les réponses concrètes au travers de dispositifs architecturaux et urbains.
Le travail collectif et collaboratif est privilégié dans le cadre de certains travaux à réaliser en commun pour le groupe. Ainsi, la compilation des informations et des données accessibles à tous, la réalisation des documents communs que sont les cartes, les plans ou les maquettes de site sont autant d’activités permettant à l’étudiant de s’intégrer dans une démarche prospective, dans un échange collectif et collaboratif. La prise en charge de l’organisation et de la compilation des documents et des travaux destinés à la publication commune finale telle que l’anthologie s’inscrit également, dans cette volonté d’affirmer et d’assurer la
cohésion des échanges et du travail produit par l’ensemble du groupe étudiants-enseignants ; et de capitaliser ainsi l’ensemble des travaux en les rendant accessibles et consultables à la bibliothèque de l’ENSA.
La proximité et la facilité d’accès des sites d’étude permettent à l’entité enseignants-étudiants de s’y rendre autant que nécessaire, et ce sur toute la durée du semestre. Des interventions ponctuelles sur des thèmes précis sont planifiées en début de séance sur une durée de 1 à 2h. Ces interventions peuvent prendre la forme de cours théoriques ou de micro-conférences d’intervenants extérieurs dont les thèmes sont en lien étroit avec ceux du studio de projet. Ces interventions de début de séance permettent non seulement à l’étudiant de requestionner et d’enrichir sa propre démarche de projet, mais elles constituent
surtout un temps précieux d’échanges et de débats au sein du groupe étudiants-enseignants.
Les différentes étapes du semestre verront se croiser différents champs disciplinaires, thématisés au travers de 4 grandes séquences qui s’entremêleront tout au long du semestre.
Partenariats et intervenants envisagés : Parlement de la Loire/ PNR / écologues / géographes / écrivains / philosophes …
VALIDATION
HORS DE : OULIPO – Atelier de projet
OBJECTIF
La contrainte heureuse comme modalité de projet
En 1960, Raymond Queneau, François le Lionnais et Georges Perec initient L’OULIPO (Ouvroir de LIttérature Potentielle), atelier de littérature expérimentale qui explore l’écriture avec contrainte pour aboutir à de nouvelles formes littéraires. L’atelier de projet « OUvroir de LIeux POtentiels » propose de transposer cette exploration littéraire à la conception architecturale et urbaine à travers un atelier d’écriture spatiale avec contrainte. A partir d’une situation de projet concrète (en
partenariat avec des acteurs de la fabrique du territoire), l’objectif de l’atelier est double : explorer les formes d’écriture du projet tout en questionnant les nouvelles pratiques et conditions d’exercice du métier d’architecte.
L’Utopie et le « faire avec » au défi des transitions
Ce studio invite l’étudiant.e à affirmer sa capacité d’autonomie dans la conduite d’un processus de projet complet articulant différentes échelles, tout en faisant la démonstration d’une pensée pratique, constructive et réflexive. Ainsi, le sujet du projet – choisi par l’étudiant.e – devra se saisir d’une question d’actualité qui fait débat dans le champ de l’architecture et de l’urbanisme. Le sujet travaillé devra
s’inscrire dans un faisceau d’enjeux socio-politiques plus globaux (conscience critique), dans un réalisme opérationnel en interface avec des protagonistes du projet (conscience pratique), et également dans une forme d’utopie, entendue, non comme seule fonction idéaliste, mais dans l’exploration des potentialités
d’un développement territorial, social et imaginaire.
Les sujets explorés relèveront un/des défis des transitions socio-économiques et environnementales qui s’imposent, des politiques publiques qui doivent s’y adapter tout en requestionnant les conditions et les objets d’une pratique architecturale responsable et désirable.
Ce studio propose d’explorer le «faire avec » ce qui est là et ce qui va advenir de nos territoires habités impactés par des transformations et les nouvelles injonctions qui les régissent.
Cette démarche prospective résonne avec la nécessité de repenser le métier d’architecte et ses modalités d’exercice en descellant des opportunités de situations à construire qui convoque également un nouveau positionnement des acteurs institutionnels.
Enquêter par projet/le projet comme démonstrateur
Différents outils d’enquêtes seront expérimentés pour une reconnaissance fine des lieux et de leur devenir par un approfondissement des problématiques auxquels ils doivent faire face et des moyens pour y parvenir. Ainsi, depuis l’analyse documentaire et le travail de terrain, il est proposé un approfondissement réflexif qui convoque des traversées d’échelles par des mises « en miroir » de territoires et de situations contradictoires. Les « atterrissages » projectuels et programmatiques seront identifiés et se saisiront de situations à construire pour et par leur caractère manifeste et expérimental.
L’enquête et le positionnement personnel par l’exercice de projection seront mené de front au service d’une méthode itérative qui augmente et alimente le récit collectif. L’organisation de temps d’échanges et de débat par les étudiants à partir d’un référentiel d’acteurs territoriaux identifiés à inviter, permettra par ailleurs d’appréhender les outils et les modalités d’action pour engager les projets dans un principe de réalité. Les projets seront ainsi saisis comme des motifs d’une démonstration collective, pour la construction d’un atlas des impensés.
CONTENU
Situation/Réplique/Retentissement
Depuis une situation de déprise, de perturbation et d’incertitude, nous proposons d’envisager un «déclin heureux » qui implique de la part de l‘architecte une posture, un changement de point de vue, des contrepoints et donc une réplique.
Ainsi l’architecte-défricheur, construit un argumentaire et une démonstration par l’enquête et le projet. Cela nécessite d’énoncer avec précisions des enjeux et les représenter. En définissant les conditions du projet comme un processus démocratique, solidaire et itératif, l’architecte met ainsi à jour l’aptitude des
territoires à se renouveler et s’adapter. En fabricant et renouvelant les représentations, il révèle et amplifie des opportunités et situations inédites de projet. Par le projet, réplique à une situation, l’architecte-défricheur contribue à une vision prospective documentée, expérimentée, partagée et partageable du devenir des espaces habitables.
Sur le temps long de plusieurs semestres, ces répliques seront consignées et inventoriées dans un atlas des impensés. Ce document cumulatif et interactif est envisagé comme un retentissement du studio permettant de recenser et de mettre en débat des espaces de projets et des champs de déploiement des possibles pour la profession et les architectes.
Des fonciers invisibles pour des projets architecturaux manifestes
L’atelier propose que les étudiants retiennent – par conviction et appétence – une figure et un fragment de territoire pour son « obsolescence programmée » qui constituera le premier périmètre d’investigation.
Il sera le lieu de l’enquête personnelle par le projet et celui de l’enquête collective par le récit.
Les « atterrissages » projectuels et programmatiques seront identifiés et se saisiront de situations à construire pour et par leur caractère manifeste et expérimental.
A l’occasion du développement conceptuel et constructif du projet individuel il est proposé d’explorer la notion du CARE. Le CARE alors entendu comme concept constituera le motif programmatique et constructif du projet, qu’il s’agisse des « ressources » du projet (matérielles, spatiales, temporelles et humaines), ou encore de l’attention à ce qui est là et de ce qu’on laisse (adaptabilité, réversibilité, durabilité et maintenance).
Des territoires sentinelles à l’atlas des impensés
L‘ensemble des crises climatiques, économiques, sociales et les transitions qu’elles impliquent questionnent l’habitabilité de nos territoires et leurs possibilités d’évolution et d’aménagement,
En témoignent pour exemple la loi climat et résilience de 2021 et le ZAN qui en découle. Les multiples injonctions à la sobriété foncière mettent en crise le monde de la construction et paradoxalement elles ouvrent des opportunités pour repenser les situations, processus et dispositifs pour faire projet demain.
L’ensemble des territoires, qu’ils soient urbains ou péri-urbains, naturels ou ruraux, sont impactés et doivent faire face à des injonctions paradoxales. Ceci induit une visée en contre-point, qui s’attaque à l’opposition instituée entre les territoires et déconstruit les notions de compétitivité ou de compensation
entre eux.
Des situations contradictoires sont alors innombrables. Elles imposent des changements de modèle dans l’organisation et le fonctionnement de nos territoires. Elles constituent un terreau de réflexion et d’imagination que l’architecte peut convoquer et qui, en creux, révèle les « friches de demain » et
insuffle des résolutions hybrides.
Une liste non exhaustive des champs des possibles
L’atelier propose différentes entrées thématiques et/ou des actualités qui convoquent une contradiction, un paradoxe reproductible et des fragments de territoire à enquêter, des espaces de conquêtes à investir.
• « Les pas-de-porte ! », la reconversion des RDC des centres ville et bourgs – L’animation commerciale vs les fossoyeurs des centres-villes
• « La canopée en ville !», l’ensauvagement des lieux aménagés – L’occupation des
sols vs les entités juridiques naturelles (droit de la nature)
• « Le ZAN contre le mal logement !», le recyclage des espaces habitables – La production privée du logement vs les outils de valorisation et détention en commun
• « La ville aux volets clos ! », la densification des usages – Les vacances/la vacance vs les vagues migratoires
• « Changements de propriétaires !», la transformation des non-lieux – Les zones
d’activités et de service vs les plateformes logistiques et le télétravail
VALIDATION
HORS DE : SUR_MESUREs – Atelier de projet
OBJECTIF
D’après David Growe et Forensic architecture, plusieurs établissements humains auraient existé il y a 6 000 ans en Ukraine, laissant des traces de paysages urbains perdues dans la mémoire humaine, mais détectables à l’intérieur du sol, et révélant une empreinte écologique légère. Ces organisations urbaines auraient même accéléré la formation du chornozem, le sol très fertile des fameuses terres noires de la steppe forestière ukrainienne, qui serait alors un « anthrosol ». Une
autre caractéristique est leur forme, traduisant l’absence de toute hiérarchie spatiale apparente, et composée de bâti entourant un très vaste espace ouvert. Cette Hypothèse Nebelivka amène à reconsidérer ce qu’on nomme « architecture » et « ville », et ouvre d’autres voies que celles liées à u n e c u l t u r e d ‘ e x t r a c t i o n , d e p r é d a t i o n e t d e c omp é t i t i o n . [https://forensicarchitecture.
org/investigation/the-nebelivka-hypothesis]
Le studio SUR_MESUREs propose d’explorer ces autres voies, en donnant une place centrale à la question du sol, où se posent à tous les sens du terme les grandes problématiques contemporaines de l’habitabilité du monde ; en déclinant la notion de mesure, qui fait valoir les capacités intrinsèques de l’architecture mais aussi ses responsabilités ; et en mettant cette approche à l’épreuve de territoires fragilisés, demandant une attention particulière pour continuer à les habiter.
CONTENU
L’architecture est un outil puissant de changement. Pour faire face à l’épuisement et à la saturation des sols, traduisant un état du monde, nous imaginons des moyens pour y intervenir architecturalement avec délicatesse et mesure. Plusieurs principes sont proposés pour ce faire.
L’allègement ou comment peser le moins possible sur la terre ?
Par cette question sont en premier lieu abordées ici, à travers l’architecture, les nombreuses problématiques actuelles liées au sol (sa nature, son occupation, les impacts du métabolisme urbain…). On peut par exemple interroger ce 1er acte « impensé » d’urbanisation que constitue le terrassement.
Elle renvoie aussi à la place toute relative des projets qui, en s’insérant dans un espace déjà-là dont ils réactualisent les formes, s’enchaînent dans la longue durée de la fabrique urbaine, avec les autres modes d’urbanisation (il y a toujours de l’ordinaire dans le planifé et du planifé dans l’ordinaire).
Elle conduit enfn à rechercher les motivations de toute intervention, si réduite soit-elle, et à mesurer les conséquences qu’elle entraîne, ici et ailleurs.
Ainsi, afin d’alléger au possible l’empreinte de toute nouvelle architecture, le studio travaillera pour l’essentiel sur et avec l’existant déjà construit, en affrmant l’acte d’invention que constitue cette intervention.
L’exigence de la mesure (mesurer, peser, compter – le projet est enquête)
Mesurer, c’est d’abord faire valoir le rapport sensible du corps à l’espace : prendre la mesure d’une architecture pour la comprendre non seulement par l’intellect, mais aussi par les sens ; et par l’architecture, donner la mesure des choses.
C’est aussi prendre la mesure des conséquences de ses actes dans une situation rencontrée, avec une exigence de précision et de preuve. Mesurer, peser, compter permet d’objectiver, mobiliser les chiffres clés permet d’ouvrir des possibles, car compter c’est prendre en compte : qu’est-ce qui compte / ne compte pas, qu’est-ce qu’on compte / exclut, écarte, oublie, occulte ?
On pourra par exemple mesurer des extractions et déplacements de matière, en calculant et représentant leur empreinte au droit du sol, de l’air, de l’eau, des corps…
Questionner les pratiques de l’architecture et leur modèles économiques
Cette quantifcation du monde permet d’apprécier et d’interroger les opérations conventionnelles qui le fondent. En y intégrant une problématisation des processus et points de vue adoptés, on se donne la possibilité de prendre en compte ce qui est généralement négligé ou invisibilisé. Ainsi, la mesure des valeurs produites par l’architecture, ou la comptabilité du temps passé sur un
projet, pourraient permettre de faire évoluer certaines pratiques de l’architecture et l’économie de projet qui y est associée.
De même qu’il est question ici de faire du temps du projet un espace critique, on peut également requestionner les formats du studio de projet, tels que défnis par nos formations à l’architecture.
L’architecture comme discipline trans-scalaire
Les forces politiques, économiques, sociales, culturelles, géotectoniques, affectant et façonnant l’environnement bâti à différentes échelles (du corps à la planète en passant par toute les échelles intermédiaires : territoriales, paysagères, de la ville, du quartier, du bâti), l’espace et ses arrangements ont un effet réciproque sur ces forces, sur les humains et sur les non-humains qui agissent sur eux : c’est pourquoi nous concevons à l’intérieur de ces gradations, en partant du principe que chaque échelle comporte ses propres dimensions et peut être considérée en soi, mais que l’ensemble n’est complet qu’avec chaque échelle.
Cette approche s’organise collaborativement à l’échelle du studio.
Pour tenter de dépasser les dictatures de l’immédiateté proftant au capital et les cadres normatifs de la « durabilité », il est proposé de travailler avec toutes les temporalités, de l’éphémère à la longévité, y compris les tactiques et les incomplétudes, comme cadres d’opération.
Des territoires exposés et fragilisés
sont choisis pour ancrer cette approche à l’épreuve du réel. Fortement touchés par divers phénomènes liés au changement climatique, à la raréfaction du foncier, l’artificialisation du sol, les ségrégations sociales, etc, ces territoires et leurs sols demandent une attention particulière pour pouvoir continuer à y habiter.
Le studio s’intéresse à l’architecture des lieux où nous habitons et apprenons, où nous nous rencontrons, discutons et passons du bon temps, et en particulier aux architectures invisibles qui, relevant d’une production diffuse mais non négligeable du point de vue de l’activités des architectes et de l’économie de la construction, s’inflitrent là où une architecture plus conventionnelle est moins apte à répondre. Comment, à travers ces architectures hétérodoxes, relationnelles et considérées ensemble, cultiver un autre rapport aux sol, et plus largement au monde ?
Une hypothèse de regards en miroir depuis deux hémisphères,
entre les campus nantais et mauriciens, est posée. Cette option, qui dépend des moyens de fnancement extérieurs à l’école, propose de travailler avec un groupe d’étudiant·es en Master 1 de l’ensa N-Mauritius, sur deux situations de projet similaires, à l’Ile Maurice et en Loire Atlantique.
Outre une amélioration de la réciprocité entre les deux campus, cettte formule permettrait de comparer les incidences du milieu (climat tropical / océanique, culture, politique…) sur chaque situation de projet.
VALIDATION
Progression continue, notamment sur carnet de bord.
Auto-évaluations.
Présentations intermédiaires.
Jury final.
DE 4 : DESIGN PROCESS – Atelier de projet
OBJECTIF
DESIGN PROCESS 2025 – Saison 6 « La Bourse ou la Vie »
Françoise COULON, architecte DPLG et MDCF TPCAU
1- Rapport au DE4 N.E.F. NARRATION EXPERIMENTATIONS FORMES
En ce qui rassemble le DE4, y voir en plus de ces trois mots, chez les 2 groupes d’enseignants présents au printemps, au delà des différences de points de vue indispensables dans une école, dans une université où le débat doit régner, c’est peut-être aussi une ambiance. Le plaisir de créer, d’œuvrer pour proposer quelque chose à la société qui manque cruellement de projets non marchands, élevant et intéressant l’humain dans ses meilleures qualités. Aussi peut-être un goût pour la force de l’humour critique. Ne pas s’ennuyer à répéter des préceptes hérités. Faire émerger les merveilles que l’humain peut générer, mis à part guerre et misère. Un supplément d’âme à apporter au monde dans lequel nous vivons ensemble.
2- Enseignement en complémentarité.
Notre héros international dans les écoles depuis plus de 40 ans, le Corbusier évoquait de cette « inquiétante étrangeté » liée à l’apparition de l’architecture. C’est aussi celle du « nouveau » : on s’en méfie, on compère/commère à son sujet puis on la copie.
Voir, mais « le plus difficile : vraiment voir » comme disait Le même Corbusier. Dans un école d’architecture on apprend spécifiquement à recevoir le réel et à construire les préalables à la modification physique de la réalité, devant recevoir nos corps physiques et pensants. S’il n’y avait que des corps physiques, la construction suffirait mais, s’ils sont pensants et sensibles, d’autres disciplines sont à questionner. Se questionner avant d’apporter des réponses toutes faites. Conscients donc et apprendre à proposer, critiquer, analyser sans tabou au delà des conventions, habitudes, modes et académismes.
Pour un futur inconnu, il faut être adaptables, prêts, souples, des dragons, les Bruce Lee de la conception. S’entraîner à projeter.
CONTENU
3- Il est proposé de décortiquer le processus de conception de A à Z,
tout en l’exerçant dans une forme de « recherche-action », loin du « à la manière de » ou de jeux de formes préétablies héritées imposées comme « simples » (que veux dire simple ?) depuis plus depuis 40 ans.
Les références architecturales sont réservées ici à la comparaison finale après avancement du projet.
Recherche-action inspirée du projet et inspirant le projet après avoir exploré des références et domaines externes à l’architecture. L’éloignement des références est une garantie de fraicheur. C’est aussi le mode de fonctionnement de la métaphore, outil très efficace et mal aimé car un peu « dangereux » d’utilisation pour qui veut éviter le « canard architectural », mais qui sera étudié en Design Process.
4 – Travail d’abord individuel mais en s’exerçant aussi à la critique de groupe en synergie permise par de précieux cerveaux disponibles.
Sensibilité, humour, camaraderie, jeux de mots, rapprochements incongrus …
Même du trivial peuvent naître les ciments les plus efficaces de la conception pour concrétiser une idée. réception de l’intuition première, rigueur analytique et descriptive, précision, sont également convoquées.
5 – Un remède contre les certitudes est proposé :
Le « questionnement » au travers de 5 ou 6 filtres :
5 ou 6 groupes de disciplines, étudiées à l’école ou pas,
5 ou 6 éléments terrestres qui nous entourent, ou qui nous manquent,
5 ou 6 sens de la perception que l’on éprouve sans cesse, plus ou moins consciemment,
5 ou 6 contraintes basiques de projet librement choisies, voire interchangeables pour donner plus d’intérêt à une idée en concrétion.
Une vision sphérique de la conception, plutôt que linéaire, permet l’abord par n’importe lequel de ces 5 critères, toujours en souplesse. Une clé de voute liant l’ensemble dans une efficacité, vient au dernier moment.
6 – Libre choix par l’étudiant ou l’étudiante des paramètres du « SIMP E » :
Site, Intention, Matière, Programme, Echelle, les 5 critères en coprésence indispensable, attendent le Lien entre eux, l’artefact ou la narration, gestionnaire de complexité sur laquelle il est proposé de travailler. Toujours voir le réel, la complexité et sa richesse avec plaisir. Ne pas chercher à le « simplifier ». C’est possible quand on va au delà des conventions ou que l’on essaye au moins de les comprendre avant de les appliquer.
L’économie de moyen, la polyvalence des parties de projet sont recherchées pour ne pas encombrer ni coûter inutilement. Sans concurrencer les professionnels par une commande réelle, les projets s’inscrivent dans le réel et apporte une plus value développable après le diplôme
7 – Entretenir un climat, une ambiance, pas seulement selon le sens du laboratoire de recherche de l’école mais aussi, rôle d’une école, pour favoriser l’expérimentation libre, sans la crainte de valider ou pas son semestre si l’on sort des ornières.
Laisser surgir la sérendipité et sa fraicheur, ultime nouveauté, pour un regard neuf sur le monde réel. Réel à révéler et à « inventer » sans cesse par le projet, pour générer de nouvelles connaissances.
8 – Expérimentations matérielles et manuelles, maquette ou prototype construits sans colle.
Utiliser son corps et ses mains qui sont aussi 2 cerveaux supplémentaires avec leur savoir faire et leurs limites propres à disposition, en plus des belles machines de l’école.
Tout comme les matériaux, apportant également leur « économie de moyen »
Les prétendus « déchets », matière première à analyser, décrire, évaluer, requalifier et transfigurer sont utilisés pour inspirer la maquette. Etablissement d’un devis à mi-semestre pour accéder à des matériaux plus performants appelés par le projet avancé.
Tout fait sens, description, précision, mise en œuvre, qualités propres à exploiter .
(ex: le sens du bois : un même morceau de chêne est différent selon l’orientation horizontale ou verticale de ses fibres lors de la mise en œuvre).
Apprendre à nommer précisément quelle sorte de métal, bois, polymères et leur chimie.
9- Emploi du temps et intervenant :
Alternance de « workshops » dans l’école et de séminaires critiques en groupe. Cours théoriques : « Conception, histoire de « con » » (com-prendre, con-science, con-tenir, com-ment, con-tenir …) .
Intervenants (nombre d’heures soumis au nombre d’inscrit(e)s selon les règles de l’ensan) : Les vendredi matin : Benjamin Avignon, architecte nantais dans le sens de la vie. Accueil d’autres regards extérieurs dont Pierrick Sorin, Toufik Hammoudi, Lise Jubin,… ). Rendu intermédiaire à mi-semestre. Rendu final début juin. Exposition finale et vernissage fin juin.
10 – Thématiques saisonnières
Saisons biennales, en fonction des époques, remaniements ou accents à donner, mais à questionner dans tout projet pour démystifier les mots valises en vogue et porter le regard plus loin qu’un jeu de cubes ou une analyse mono-disciplinaire.
Saison 1- « plus belle la ville » : haut respect pour le quotidien, exigence de qualité, ode à la vie,…
Saison 2 – « the pretty big city things » dessiner le grand, les infrastructures et paysages tout ce qui est modification de la réalité physique concerne l’architecte dans
Saison 3 -« la quatrième dimension »: le temps « x, y, z mais aussi « t » : réutilisation, réhabilitation,..
Saison 4 – « Goods vibrations » : les ondes et l’invisible (sons, couleurs, odeurs, air, énergie, 5 G…)
Saison 5 – « Freedom, Freedom » : la liberté et responsabilité du concepteur, liberté de l’usager final)
Saison 6 – « la bourse ou la vie », cette année pour la 2eme année : la question de l’argent aussi bien du projet que sa place dans l’ambiance générale dans laquelle nous vivons actuellement et à laquelle il est difficile d’échapper (marchandisation de l’intime, marché de l’écologie loin de l’architecture, architectures de la spéculation…). S’emparer ou pas de ces thèmes est libre.
VALIDATION
11- Critique, économie de moyen, écologie, utilité publique, rapport au public :
L’Architecture se doit d’être durable (car chère), au contraire de la décoration, elle est aussi synonyme d’Ecologie, de « Ekos »=maison, spécialité de l’architecture. Former surtout des architectes praticiens conscients, étymologiquement « chefs et cheffes des charpentiers », qui construisent le « toit », symbole de protection de la vie. Critère d’évaluation : présence, régularité d’avancement, réponse au présent livret. Savoir produire avec un minimum de recul et d’Autonomie critique, le but universitaire. Savoir aussi s’engager avec confiance.
12 – Voyage d’étude infini, dans l’inconnu du réel, outre les conventions, dépaysement garanti. Empreinte carbone nulle. Déplacement du point de vue : bousculer un peu les paradigmes et hiérarchies conventionnelles pour découvrir une autre face du réel, en «l’inventant» par des points de vue différents. Rappel : Voir vraiment ! Le plus difficile ! (le Corbusier dans « Lettre aux étudiants »). Une sortie a lieu le mois de la rentrée non loin de Nantes.
DE 4 : Solid thinking – Atelier de projet
OBJECTIF
Selon la thématique abordée, la pédagogie pourra privilégier l’expérimentation intensive en début de semestre (échelle grandeur ou réduite), puis s’intéresser à l’utilisation des outils numériques d’acquisition de données (scanner 3D), de
modélisation, de simulation (structure) et de fabrication (prototypage, découpage laser) ; ou au contraire entrer dans le projet à partir du modèle virtuel pour ensuite aborder sa réalité constructive. De toute manière, et afin d’éviter l’écueil du mirage numérique et l’aborder dans une dimension plus critique, la relation étroite entre forme et structure passe nécessairement par une phase d’expérimentation physique – occasion d’approfondissement des notions de morphologie abordées dans le cycle licence ; dans le cadre de ce projet elle constitue même un passage obligé pour la validation de certains choix d’ordre plastique ou technique.
Les thématiques de projet pourront dépendre des opportunités : réponse à des concours internationaux (Détroit de Bering en 2009 – http://beringcompetition.nantres.archi.fr), ou venir s’appuyer sur des partenariats d’ores et déjà engagés à l’échelle locale (biennales 2009 et 2011 avec le Lieu Unique par ex.), ou encore nationale (Musée d’art contemporain de Dignes-les-Bains).
CONTENU
Au-delà de la fascination qu’exercent les images virtuelles de l’«architecture numérique», l’UE propose de s’interroger sur les nouveaux modes de pensée et de production spécifiques induits par l’usage du numérique dans le champ de l’architecture.
Parmi ceux-ci est couramment évoquée la «logique du fragment», qui rend possible tout type de configuration, de combinatoire, de mutation locale ou globale ; elle vient créer un système de connexions qui aplanit les hiérarchies et place le moindre détail au niveau du tout…
Nombre d’expériences conceptuelles récentes tentent d’établir ces nouveaux rapports à la matière construite. Le vocabulaire formel et les références de l’architecture contemporaine, les formes dictées par les structures traditionnelles peuvent désormais se faire oublier pour laisser place à des formes nouvelles de construction, issues de la manipulation des outils numériques à chaque étape du projet.
Cette chaîne numérique parcourt le projet de l’idée à sa matérialisation, assurant de fait une continuité depuis le processus de conception jusqu’à la production de l’architecture ; on assiste ainsi à un déplacement de la compréhension de l’espace, mais surtout à un glissement des différentes temporalités du projet et de son économie. Le travail sur des formes «non connues» permet ainsi de rompre avec le principe traditionnel de la structure venant conditionner les formes, pour
au contraire amener le concepteur (l’étudiant) à s’engager dans la recherche de solutions innovantes d’adéquation de la structure à la forme, notamment grâce à l’emploi d’outils spécifiques de modélisation et de simulation et à une bonne connaissance des matériaux nouveaux.
L’enseignement pourra faire référence aux connaissances acquises dans certaines UE de licence, notamment Situations Extrêmes (UE41B) et plus particulièrement Structures et formes et Sciences des formes (UE33 et 43) – ces UE ne constituent pas pour autant un pré-requis
Effectif limité à 24 étudiants
VALIDATION
HORS DE : Culture de l’architecture contemporaine
OBJECTIF
Problématiser des repères sur l’évolution de l’architecture à l’échelle internationale de 1950 à nos jours en travaillant l’axe de la mise en relation des innovations techniques et constructives à l’échelle internationale dans un contexte de mise en place de généalogie des « productions » de toute nature.
L’analyse fine de réalisations, souvent spectaculaires, permettra de les lire comme des indices des modifications, expérimentation ou adaptations des modes de production, des changements de paradigmes culturels ou théoriques et de l’état des transformations de la société, de l’évolution de la commande (développement de la waouh architecture ou de la stararchitecture.
CONTENU
Les cours s’attacheront à s’intéresser à des édifices exemplaires d’une démarche en aller et retour entre volonté architecturale et expression technique.
L’édifice de SANAA, le Rolex Learning Center (2009), est un cas paradigmatique puisqu’il s’agit de construire et d’habiter un relief ce qui n’est pas sans évoquer les recherches de Claude Parent et Paul Virilio sur le thème de la fonction oblique. Certaines parties du MAXXI de Zaha Hadid à Rome ou du musée des sciences construit par la même architecte à Wolfsburg peuvent être rapprochées
des expérimentations techniques de Eero Saarinen dans les aéroports américains de Dulles et New York.
L’utilisation d’une rampe comme élément structurant d’un édifice pourra être un autre cas d’études la généalogie dans l’architecture contemporaine permettant de relier quelques bâtiments d’OMA/Koolhaas (Kunsthal de Rotterdam, Educatorium sur le campus d’Utrecht…) à certains projets de Le Corbusier.
Se confronter à des édifices réalisés en rentrant dans le détail de leur construction et également à la lecture de textes théoriques et critiques permettra, de décaler le regard. Puis en s’appuyant sur des esquisses généalogiques (montantes et descendants), il sera possible de revisiter le thème des réseaux et de la transmission dans le panorama des moments, lieux, édifices et acteurs de l’architecture contemporaine.
L’approche centrée sur les questions constructives sera enrichie par l’utilisation des outils et des méthodes de l’histoire (analyse de projets, description de la réalisation, mise en perspective du contexte culturel, analyse des paroles ou textes d’architectes et de critiques). Une attention particulière sera portée sur la prédation des ressources naturelles et son évolution en terme de surconsommation ou de gain apportés par l’innovation étudiée.
Cours et TD seront complémentaires et permettront de croiser et confronter les points de vue.
VALIDATION
L’évaluation se fera via le contrôle continu, participation aux séances (préparation et interventions) de TD, production en sous-groupes d’un livrable illustrant des aspects spécifiques d’une généalogie d’édifices.
HORS DE : Mémoire – Création/ Formalisation
OBJECTIF
Les étudiants du séminaire mémoire-création : L’art en commun, vers une poétique de la relation sont bienvenu.e.s
Argument : Il s’agit d’accompagner l’écriture et la fabrication de votre mémoire-création, de consolider les démarches que vous avez engagées au premier semestre pour aboutir à une forme finalisée à la fin du semestre.
Objectifs : Développer une démarche de recherche-création, développer une réflexion critique, participer activement aux échanges et collaborations au sein des ateliers, finaliser leur projet intégrant à la fois la dimension théorique et pratique, présenter et défendre leur mémoire-création devant un public.
CONTENU
Contenu : Les ateliers accompagneront d’une manière individuelle vos processus de recherche-pratiques.
Organisation du cours : 5 séances en atelier et un intensif de 3 jours.
VALIDATION
DE 4 : Par le silence et l’obscurité. Expérimentations du regard et de l’écoute aux transcriptions spatiales
OBJECTIF
Cette unité d’étude thématique se propose d’aborder l’espace, l’architecture et notre environnement par l’expérience perceptive et sensible de la lumière et du son.
Matières immatérielles, quelles relations entretiennent-elles dans la perception de notre environnement ? De quelle manière ces matières construisent-elles l’identité d’un lieu ?
Les étudiant.e.s seront invité.e.s à une exploration de la matière lumière et de la matière sonore, (travail en boite noire, expérimentations et provocations sonores, promenades diurnes et nocturnes), dans le but de s’initier à un langage, à des outils.
Il s’agira d’appréhender les qualités sensorielles de ces matières. La conception de l’espace se construira sur des critères de qualités et de perception. Elle écartera les approches normatives qui se concrétisent généralement par des critères quantitatifs, pour laisser place à l’expérimentation
sensible. Voir et entendre, mais surtout apprendre à regarder et écouter.
L’unité thématique aborde des notions d’inter – sensorialité et de temporalité.
Cette démarche exploratoire, au-delà des phénomènes physiques, optique et acoustique, cherche à affuter la perception, à distinguer la variabilité de la lumière et du son : similitudes, complémentarité, interrelations.
Par l’expérimentation, nous proposons enfin de développer un regard critique sur les enjeux de la lumière et du son dans l’espace : une écologie sonore et de l’éclairage.
CONTENU
Cultures, notions et méthodes de conception par expérimentations.
10 séances de 4 heures où expérimentations et apports théoriques seront étroitement mêlés.
5 expérimentations seront menées, en temps court ou sur plusieurs séances.
40 h de TD et CM et 35 heures de travail personnel étudiant.
Effectif limité à 24 étudiants
VALIDATION
La présentation orale de la dernière expérimentation (in situ école) accompagnée d’un document écrit synthétique ne présente pas un examen final.
Le Contrôle est continu, sur l’engagement, l’investissement dans les expérimentations, et sur la capacité de l’étudiant à questionner son travail et se projeter.
DE 4 : Développement d’une image depuis une narration
OBJECTIF
« Il n’y a pas de limites à la manière dont on peut remplir cette page blanche… Une fois qu’on a compris les principes sur lesquels repose toute narration en bande dessinée. »
Scott McCloud « « Faire de la bande dessinée »
« Mais alors que les films ne font appel à l’imagination que pour des situations particulières, les bandes dessinées le font beaucoup plus souvent [..] l’ellipse volontaire que pratique le lecteur est le moyen fondamental par lequel la bande dessinée peut restituer le temps et le mouvement.
L’ellipse dans la bande dessinée favorise entre le lecteur et le créateur une intimité qui n’est surpassée que par le monde de l’écrit, elle est à l’origine d’un contrat silencieux et secret. »
Scott McCloud « l’Art Invisible »
OBJECTIF
Observer, écrire avant de transposer.
4 objectifs sont en jeu dans ce projet intensif :
I – Qu’est ce que lire ?
II – Qu’est ce qu’interpréter ?
III – Qu’est ce que retranscrire ?
IV – Qu’est ce que raconter par l’espace ?
Il s’agit de développer une pluralité sensorielle dan s une forme plate (dessin et story board) dont le fil conducteur est la narration. La narration comme incitation.
L’objectif de ce travail est, dans un temps long d’UET de semestre, de s’aider de l’appropriation d’un texte, sa compréhension, afin de se donner des clefs physiques à la fiction. Ce travail s’attaque ainsi à rendre compte du tout début de processus de création d’un projet scénographique : un objet intermédiaire qui porte des intentions de scénographie.
Qu’est qu’interpréter un texte ? Qu’est ce qu’écrire graphiquement pour se retranscrire ? Comment le dessin fragmentaire nourrit une approche narrative de l’espace, d’un espace activé par le corps ?
Comment les rapports d’échelle qu’un corps (l’échelle humaine ) s’entretiennent avec l’espace et enclenchent la fiction ? L’observation et le jeu entre un paysage et des corps écrivent les espaces fictionnels.
Créer un espace qui peut contenir en lui une dramaturgie, une écriture, une utopie, ne se fait pas sans le rapport humain. Il est l’échelle de tout mouvement dans une architecture immobile, son terrain de jeu.
L’exercice s’appuie donc sur un travail de compréhension, d’analyse, de dess(e)in avant la mise en forme d’un projet formalisé. Ce travail pose les conditions de l’imagination. L’enjeu est de comprendre le notion d’espace scénographique.
Il sera question de superposer des strates de compréhension du récit afin de les confronter et, grâce à ce dernier, de créer un espace narratif où la fiction, l’anticipation peuvent éventuellement s’inviter.
Il s’attache à exercer un œil attentif à la lecture, la narration, sa dramaturgie, et la mise en relation d’éléments qui permettent ensuite la transposition de l’écriture d’un projet à la sa forme proto-graphique. L’oeil et les mots sont au travail de recherche ce que la création d’images sera à la mise en route d’un projet.
La constitution d’un story-board sera la réponse formelle à la dramaturgie ré-appropriée.
« En même temps qu’il étudie les expressions et attitudes de ses personnages, le dessinateur ne manque jamais de penser aussi à la place que ceux-ci occuperont à l’intérieur de chaque case, là où ils produiront leur meilleur effet. Autrement et, il esquisse déjà la composition (ou « cadrage ») de ses images, ce qu’il ne fera jamais sans observer quelques règles élémentaires… »
Duc « l’Art de la BD, T1, du scénario à la réalisation »
CONTENU
Pour cela, nous nous appuierons sur notre rapport au texte. Ce procédé que tout le monde a un jour ou l’autre eu l’occasion de parcourir est un formidable outil de communication : descriptif, bout de réel, objet de narration, objet de collection, de propagande, d’archivage de l’évolution des paysage et des villes.
À partir de son observation, un travail d’écriture dessinée commencera et ira, grâce à quelques étapes jusqu’à un travail de narration et d’activation d’un espace fictionnel.
Une attention particulière sera apportée à des notions formelles dont découlent des mots. Lecture, ré-écriture, dessin.
Il s’agit de trouver un mouvement à l’intérieur même du cadre dessiné (petit bout d’imaginaire, mais déjà porteur d’histoire), et ce grâce à l’action narrée, et de l’humain activé.
VALIDATION
Composé de 48h encadrées, sur le temps d’un semestre, cet UET se déroulera en 12 séances de 4 heures.
– Les premières séances seront consacrés à l’appropriation d’un texte, sa compréhension et son interprétation. Pendant ces journées, des apports théoriques, des lectures seront intégrées.
– Puis les jours seront consacrés à la recherche et le rendu d’une mise en espace dessiné de cette proposition épistolaire. Comment la lecture peut-être mise en scène, scénographiée pour rendre l’écoute d’un projet plus riche et narrative. ( Lumière, accessoire, espace)
VALIDATION
Plutôt en groupe de 3, les étudiants travaillent sur leur propre cadre de compréhension du texte proposé. Travail de ré-écriture puis de lecture de son travail qui met en jeu leur capacité à ouvrir et offrir un espace aux autres, par le biais de dessins et story-board et donc d’une projection imaginaire.
La validation intégrera aussi le rendu de mise en espace de l’écrit, première étape vers un travail de concepts scénographiques. Ces mises en espace pourront se faire en travail collectif
DE 4 : Architecture navale
OBJECTIF
L’UET Architecture navale est une invitation à la découverte des enjeux de l’architecture navale à travers son processus de conception. L’objectif est d’une part d’éveiller les étudiants à une discipline nouvelle mais également de stimuler leurs méthodes de conception architecturale et le développement d’outils personnels, transposables à tout type d’architecture. Il permet également de prendre conscience de l’influence du mode de représentation dans la conception architecturale.
De la spécificité du programme du navire va naître le projet. L’exigence de ses objectifs exacerbe la problématique de conception architecturale.
La conception du navire va puiser dans les notions fondamentales de l’architecture navale issue de la mécanique des fluides, de la statique, de la dynamique, de la RDM, mais aussi de l’ergonomie, de la morphologie, ou de toutes technologies disponibles et innovantes. L’hyper qualification du milieu, de l’usage, des espaces, ou même de l’environnement social stimule le travail créatif sur la morphologie, les espaces, les ambiances, les matières. La conception navale est une architecture qui exige une culture de l’essentiel, une démarche de projet explicite, une qualité d’usage.
Ce concentré de complexité, aux contraintes variées impose une méthodologie de conception exigeante qui, sous la forme d’une spirale, nous rapproche, pas à pas, de la définition finale du projet, tout en respectant à chaque étape les différentes imbrications des contraintes.
CONTENU
L’objectif sera, par binôme, de concevoir un navire, en esquisse et en maquette :
– Chacun un projet
– Chacun un programme
– Favoriser une radicalité du cahier des charges
– Concevoir un navire singulier à main levée
– Construire la maquette.
La multitude des programmes favorise l’apprentissage global par la découverte des autres projets que ce soit des voiliers, des bateaux à moteur, à vocation maritime ou fluviale, des bateaux de travail ou de plaisance. La seule règle est que le programme soit suffisamment spécifique pour favoriser une réponse singulière issue d’un usage hyper qualifié.
La construction de l’objet en maquette impose une définition de chaque composant du navire, moins abstraite que le dessin.
La construction de chacun des éléments du navire en maquette et leur assemblage deviennent alors support d’apprentissage de l’architecture navale et d’assimilation des notions fondamentales dans un contexte créatif intense.
VALIDATION
– La pertinence du concept
– La cohérence entre le concept et le projet
– L’assimilation des enjeux architecturaux abordés.
– La qualité de la maquette.
Effectif limité à 20 étudiants
Engagement étudiant
OBJECTIF
Reconnaître les compétences et savoirs-faire acquis dans le cadre d’un engagement
CONTENU
Les étudiants demandeurs ont une activité bénévole (Divers(c)ité, association humanitaire, solidaire, chantier école, élu au BDE, CVE…) d’environ 75 heures. Sont exclus les engagements auprès de religions et de partis politiques.
VALIDATION
o Demande par note d’intention d’1 page exposant la tenue de l’engagement et les compétences à transmettre au service à la commission engagement étudiant pour décision avant la fin de campagne des choix d’options.
o Rédaction d’un article de présentation pour ressource numérique
o Participation à l’atelier sur les compétences
o Participation à « la journée de l’engagement » prévue au calendrier pédagogique
o L’UET engagement étudiant ne peut être validée qu’une fois dans le cycle Master, avant le semestre de PFE
Non