Projet : Expérimentations préfiguratrices des domaines d'études en master

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Penser les nouvelles campagnes urbaines par le projet
Ce studio propose de mettre au cœur de ses attentions les « petits territoires » qui se tiennent à la marge du fait métropolitain et de ses grands projets. Force est de constater que ceux-ci ont peu fait l’objet d’une pensée urbanistique solide, qui semble s’être éveillée récemment avec des initiatives comme les programmes « Petites villes de demain », POPSU Territoires, etc. Agences d’urbanisme, syndicats des SCOT, Parcs naturels, CAUE représentent autant d’institutions qui sont au travail au quotidien aux côtés des élus qui ont en charge l’aménagement de ces territoires, porteur d’enjeux majeurs pour se mettre en chemin vers une transition écologique et sociale. Si l’on peut repérer quelques problèmes partagés (artificialisation des sols, risques environnementaux, mobilités, vacances, désaffection des centralités, vieillissement, etc), il est important de considérer la diversité des configurations de ces petits territoires, à laquelle fait écho une diversité de ressources pour se projeter dans un horizon désirable.
Notre atelier des « petits territoires » propose de penser les nouvelles campagnes urbaines par et pour le projet et de contribuer à la production de connaissances renouvelées sur ces espaces, sur les phénomènes qui les traversent (sociaux, économiques, environnementaux…), sur les initiatives qui contribuent à les fabriquer (associations, porteurs de projets, mouvement des communs…) ainsi que sur les risques qui s’y cristallisent, avec un objectif de co-construction et de mise en débats. Ce travail est conduit dans le cadre de partenariats tissés avec des communes et des institutions para-publiques permettant de se tenir au plus près des problèmes et des défis qui se posent à ces territoires (nouvelles géographies des modes d’habiter, fragilité des milieux, zéro artificialisation nette en 2040…). Cette proximité du terrain offre également une écoute particulière aux projets formalisés par les étudiants, tout en leur permettant de tenir un horizon exploratoire et prospectif.
Penser, planifier, projeter : du grand paysage aux micro-lieux
Ce studio de projet propose aux étudiants une montée en compétence sur les savoirs faire de l’urbaniste. Dans une première séquence ils abordent par équipe la grande échelle du territoire communal pour en imaginer les transformations souhaitables. Ils formalisent un projet de planification des évolutions territoriales et urbaines s’incarnant dans un plan guide accompagné d’un cahier de territoire. Des secteurs à enjeux font l’objet de mise en projets stratégiques avec des Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) dans lesquelles s’inscrivent de nouveaux programmes (équipements, lieux hybrides, logements…). Une partie de ces derniers font ensuite l’objet d’un travail fin de conception architecturale.
Développer de nouveaux lieux
Les nouveaux lieux imaginés sont l’occasion de ciseler de nouveaux paysages, de projeter de nouveaux usages dans et autour les nouvelles constructions, avec une attention particulière aux sols et à l’environnement immédiat. Ils prennent en charge à la petite échelle les défis territoriaux mis en exergue, tout en s’inscrivant au plus près des ressources territoriales, en venant en soutien d’aménités déjà présentes, notamment rattachées à une économie sociale et solidaire, ou à une vie associative.
Un des partis pris forts de ce studio est de soutenir un travail fin à chacune des échelles travaillées.

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Faire avec l’existant : augmenter le patrimoine modeste
L’idée est ici d’intégrer dans la programmation architecturale la réutilisation de bâtis existants comme support d’architecture à venir. Cela concerne autant les éléments patrimoniaux repérés par tous, que d’autres, plus modestes, révélés par le regard neuf porté par les étudiants. Ces éléments dont nous aurons assuré la transition ou la réversibilité seront autant de support d’aménités pour un territoire qui, à la fois, continue et change.
Ciseler le projet architectural
A partir d’une collection commentée, les étudiants abordent les questions de l’écriture, de la représentation urbaine, architecturale puis technique, de la matérialité et de la mise en œuvre. Cette collection présentée et commentée aux différentes étapes qui rythment le semestre est offerte au groupe pour la création de ressources communes qui servent autant le récit du projet que l’étude de sa constructibilité.

La mise en débats des projets (exposition-débats)
Un atelier hors les murs est organisé au démarrage du semestre, occasion de prendre pieds sur le terrain, de le découvrir tel qu’il se donne à voir ainsi que tel qu’il est raconté et mis en perspective par les élus et des personnes ressources nous accueillant sur place. En fin de semestre, les réflexions et les projets produits font l’objet d’une restitution finale auprès des élus et institutions partenaires et d’une exposition présentée aux habitants, double occasion d’une large mise en partage et en débats des projets.

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Trois points d’étapes intermédiaires durant le semestre
Une présentation finale préparée pendant les semaines intensives
Un livret individuel de « collection » permet une évaluation individuelle

Deux à trois jours sur place au démarrage du semestre (workshop in situ organisé dans le cadre du partenariat)

Liens utiles
https://www.youtube.com/watch?v=WNsPsfjE7LA; https://youtu.be/JZfkqnaWfwU

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Il est proposé dans cette UEP de mener un projet architectural inscrit dans un territoire, interrogeant fortement la relation entre qualités d’usages, d’ambiances, de matières et de climat. Ces thèmes feront l’objet de recherches et seront envisagés comme vecteurs de conception. La fabrication du projet sera le lieu de confrontation de ces recherches et du programme du projet architectural.
Une réflexion sur les usages et sur la matière en lien avec le climat et les ambiances sera menée afin de dépasser la stricte réponse au programme et de mettre en question les modes constructifs actuels pour développer une posture prospective face aux enjeux environnementaux. La dimension « climat » est fortement intégrer dans le processus puisqu’il est proposé de se projeter dans le climat d’ici à 50 ans sans « tomber » dans le catastrophisme, mais bien en regardant la situation avec le plus de lucidité et d’objectivité possible. Les projets doivent porter une attention toute particulière à la construction faible consommation énergétique, bas carbone et répondant à la problématique du confort d’été, en plus de proposer des belles qualités spatiales, d’usages et d’ambiances. Les dimensions climat et ambiances seront pensées comme préalable et devront être considérées comme « fil rouge » tout au long du semestre qui guidera les réflexions et le projet.

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Différents temps viendront séquencer le développement de projet sur la durée du semestre:
1- Le premier temps sera consacré à la prise en main du contexte de projet : la relecture des données existantes du site de projet, l’exploration du lieu, des ambiances (approche sensible et approche relative aux différents paramètres d’ambiances), du climat actuel et à venir, l’écriture des scénarios de mode de vie et d’habiter en rapport avec le scénario climatique envisagé d’ici à 50 ans, la lecture critique du programme… Les étudiants auront à définir des enjeux de projets en amont de sa formalisation, ce préalable ayant pour but de construire des outils permettant de faire émerger un projet justifié.
2- Le deuxième temps sera dédié au projet développé à partir des intentions posées, en intégrant les thématiques des ambiances, de la matière et du climat. La prise en compte des ambiances au début du processus du projet et la réinterrogation des usages en lien avec le climat et les ambiances permettront de dépasser la simple réponse à la maîtrise « ordinaire » des ambiances (effets lumineux, sonores, thermo-aérauliques, etc.) et permettront de proposer des projets architecturaux initiés et portés par des principes et dispositifs spatiaux d’ambiances. L’échelle du projet sera volontairement assez modeste de manière à pouvoir appréhender l’échelle du détail et aller jusqu’à éprouver la construction d’une micro-architecture qui constituera une partie intégrante du projet. Ce temps dédié au projet permettra de mettre en relation intentions, idées et concepts avec la mise en usages, espaces, formes et matières.
3- Le troisième temps, temps de l’intensif, consiste en la confrontation physique à la matière.

Des évènements ponctuels animeront le semestre et permettront de concentrer l’attention sur un aspect précis de la conception architecturale ou sur une manière de faire, afin de nourrir le travail plus global du projet. Ces évènements seront, par exemple :
• des visites de projets et/ou de chantier de bâtiment basse consommation et bas carbone
• des temps séances d’atelier de projet avec des angles d’approche précis (utilisation d’outils spécifiques (maquette matières), contact avec la matière…) permettant de mettre en exergue différents aspects de la conception architecturale
• apports théoriques sous forme de témoignages d’architectes ou acteurs de la construction intégrant fortement les dimensions du climat et des ambiances ou développant une approche spécifique de la matérialité.

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Evaluation continue et en fin de semestre du projet

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L’intensif a pour objectif de mettre l’étudiant dans une posture de « constructeur », après avoir été dans la posture de concepteur. C’est le moment de confronter la conception architecturale mais aussi technique à la fabrication à échelle 1.

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Le temps de l’intensif consiste en la confrontation physique à la matière. Il s’agit de s’intéresser à la matière, à ses propriétés physiques, à son expressivité, à sa capacité à devenir architecture durable, aux rapports de forme et de signification qu’elle peut engager dans le projet architectural. Il est proposé aux étudiants de construire une micro-architecture (partie intégrante du projet) pour laquelle les étudiants auront pensé préalablement les détails constructifs et d’assemblages. La micro-architecture devra proposer un fragment de l’enveloppe du projet intégrant un dispositif de contrôle des ambiances permettant d’éprouver à échelle 1 le mode constructif projeté, l’efficacité du système de contrôle des ambiances et par extension l’expression architecturale du projet.

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Evaluation de la conception et de la construction de la micro-architecture en fin d’intensif

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Le projet pédagogique s’articule autour du patrimoine des hôtels Xenia construits en Grece dans les années 1970 et la problématique plus générale de l’impact du tourisme sur la transformation des territoires.

Cet atelier proposera aux étudiants un cadre d’expérimentation d’une architecture contemporaine à l’épreuve de ce contexte patrimonial, économique et climatique particulier.
Sujets mobilisés :
– Vernaculaire / modernité
– Activité Touristique / Milieu Naturel
– Patrimoine / contemporanéité
Objectifs pédagogiques :
– Questionner par le projet d’architecture (à l’échelle du bâtiment) un territoire en crise (économique, environnementale)
– Interpréter l’architecture méditerranéenne (vernaculaire et moderne) dans sa capacité à participer à la
prise en compte du changement climatique dans l’architecture contemporaine.
– Questionner la contemporanéité à l’aune de la relation vernaculaire / moderne.
– Produire un projet architectural dont la représentation soit en cohérence avec l’exposition de fin d’année à la Fondation Héllénique de la cité universitaire internationale de Paris.

Le studio de projet s’intègre dans une collaboration internationale qui rassemble 2 ENSA et 1 école d’architecture à l’étranger :
– ENSA Nantes
– ENSA Paris Malaquais
– Université polytechnique Nationale d’Athènes

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Il sera proposé aux étudiants de développer des méthodes de production d’une architecture qui associera une programmation critique vis-à-vis du contexte et qui s’intègrera comme un véritable outil de compréhension territorial.
Si le sujet et le site mobiliseront une compréhension et une représentation du contexte et des enjeux de celui-ci, l’outil privilégié sera celui de l’architecture dans sa dimension construite, à l’échelle du bâtiment.

Le Studio de projet s’organisera en 3 temps :
1. Une programmation critique architecturale
2. Un travail d’expertise du patrimoine existant et du site de projet (relevé restitution plastique du
workshop sur place à l’Ensan).
3. Une expérimentation formelle et le développement d’un projet architectural répondant à la
problématique soulevée et s’inscrivant dans une recherche plus large sur la capacité de
l’architecture contemporaine à répondre à des problématiques territoriales singulières.

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1. Workshop Insitu à Athens (avec l’école polytechnique) et sur le site d’étude sur l’île d’Andros, Grece.
2. Exposition et restitution croisée Ensa Nantes / Paris Malaquais / Ecole d’architecture d’Athènes à le Fondation Hellénique, Cité Universitaire internationale, Paris

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A la fin du semestre, vous aurez étudié les grands mouvements contemporains de pensée de l’art et de l’architecture. Vous aurez conduit des processus de conception architecturaux par des opérations de narration et d’expérimentations formelles. Vous aurez interrogé vos outils de représentation acquis et en aurez inventé d’autres. Si le contexte nous le permet vous aurez monté une exposition (scénographie, mise en place, médiation) de vos travaux dans un lieu artistique nantais externe à l’école d’architecture. Vous aurez fait l’expérience de processus de conception personnels depuis une pensée radicale utopique vers un travail de projet réalisable et constructible.

Cet atelier s’articule sur 3 moments :

1 / la manifestation des désirs ou l’expression des aspirations sous deux formes : une lettre et une vidéographie. Ces deux documents exposeront un appétit d’architecture à travers un désir de maison. Il ne sera ici pas question de fonctions ou encore de surface, mais de convictions, de parti-pris qui tous manifesteront vos envies d’être au monde, de cosmogonie, d’émotions. Le format de cette lettre est libre (mais devra toutefois être reproductible). Pour la vidéo, nous attendons un format .mp4, un encodage H264 en 720p, pour une durée d’environ 3min.

2 / les condensateurs de pensée ou la production de catalyseurs de projet pour problématiser les désirs énoncés. Il s’agit d’explorer au travers des langages de l’art des points des vue questionnant qui pourront à leurs suite tenter de matérialiser ces désirs, d’éprouver par l’expérience de la matière l’implication des corps, d’expérimenter des relations entre le geste et ses expressions. Qu’elles soient performatives ou chorégraphiques, photographiques ou sculpturales, employant le dessin, la maquette, … ces productions engagent la narration du projet d’architecture, préfigurent des spatialités et les émotions esthétiques qui pourront y être embarquées. Ils engagent des devenirs formes.

3 / l’extrapolation par l’architecture ou éprouver la résistance des hypothèses par la projection analogique, la mise à l’épreuve des points de vue plastiques vers le projet d’architecture. Il s’agit de re-figurer les recherches plastiques des condensateurs de pensée dans un projet de « maison », d’échelle « unifamiliale ». Il ne s’agit pas d’appliquer ou de coller les résultats des expérimentations précédentes, mais de les remettre au travail vers une architecture habitable, constructible, économiquement envisageable. Le travail sera envisagé par la maquette, elle-même objet d’expérimentation in progress. La maquette sera « sculptée », « augmentée », « réduite », « démolie », reconstruite », « versionnée ». L’adéquation entre pensée et justesse spatiale sera recherchée, sans attentes spectaculaires. Le travail dans le détail des formes, des assemblages, des dispositifs, de la relation aux corps sera particulièrement attendu.

Ces 3 moments s’appuieront sur un travail d’agitation prospectif :

les stimulations parce que l’atelier est le lieu de la discussion critique et de la controverse esthétique, parce que l’émergence d’une pensée critique se fabrique au contact de trajectoires variées et d’expériences en contraste, nous emploierons des temps collégiaux pour la discussion croisée autour de réalisations, de notions, d’actions. Conduites par l’équipe enseignante et des étudiant.e.s de master complices, ces stimulations visent à partager des focus sur des approches, des modes opératoires, des formats … autant de mises en mouvement qui vous permettront d’aiguiser un positionnement en construction.

la grande table à partir d’un corpus de 3 à 4 livres savants « qui vous parlent », que ce soit des grands récits de l’architecture, des épopées littéraires, des aventures plastiques, ces ouvrages composeront la bibliothèque qui vous met au travail personnellement (qui vous concerne) et depuis laquelle se projetteront vos propositions. Nous vous invitions donc à explorer et à vous saisir des fondements intellectuels des démarches de projet, les filiations, les courants, les métissages disciplinaires comme les sous-jacences intellectuelles inhérentes aux cultures de la création. Cette grande table provoquera la rencontre de positions pour des échanges féconds et sera le hub* à partir duquel vous amorcerez l’élaboration d’une position critique, par la compréhension et la déconstruction de ces récits qui nous traversent.
(* dispositif concentrateur placé au nœud d’un réseau, qui concentre et distribue les communications de données)

un article de recherche vous établirez une méthode pour mener à bien ce projet éditorial en croisant l’analyse des textes retenus dans votre corpus, la production associée à des mouvements architecturaux et artistiques, l’évolution d’une notion … et en vous appuyant sur des sources pouvant être de nature historiques, littéraires, ou encore poétiques. Vous veillerez à bien mentionner et référencer ces sources, à élaborer une argumentation construite en vous appuyant pour cela sur la problématique née de vos expérimentations, une rédaction liée à un plan et une iconographie structurante.
Ce travail d’ouverture à la recherche vous permettra d’approcher les enjeux et de préfigurer les méthodes liée.s à l’élaboration de votre mémoire de master.

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Le studio de projet Narration Trans-Modèles se donne comme objectif de réfléchir à ce que l’architecture fait aux corps. Notre objet d’étude sera la maison, pensée comme objet architectural complexe et comme échelle de travail contenue qui vous permet de mobiliser précisément tous les acquis et connaissances de votre cursus de licence.
Le travail de studio s’appuiera sur vos propres connaissances et outils de conception, il se propose également de pré-aborder (vers le mémoire de master et les studios de projet/recherche) une compétence du master : la problématisation, c’est à dire un positionner et un point de vue argumenté dans l’articulation d’un corpus personnel et académique et à partir d’engagements (concernement) qui vous sont propres.
La méthode de travail que nous vous proposons opère depuis le préfixe trans, pensé comme des trajets permanents entre deux disciplines : art et architecture (trans-disciplinaire) à travers la conscience de ce qui constitue notre culture commune, le projet comme processus. Le croisement des processus créatifs veut ici induire des perspectives d’échange, des frottements de modes de conception et de productions pour augmenter votre démarche par les différentes cultures de la création. Un langage spécifique sera à élaborer et des questions de narration et de représentation seront à éprouver, à critiquer puis à inventer à travers l’exploration de différents champs de la création (architecture, littérature, arts visuels, musique, etc.) Ce trans c’est également celui des trajectoires entre théorie et expérimentation, entre subjectivité et objectivité, entre pensée et forme, entre risque et erreur. Une invention par le décalage, la mise en action et en espace de ressources théoriques et matérielles comme autant de points d’appui depuis lesquels nous vous invitions à construire votre cheminement prospectif et ainsi découvrir ou d’affirmer vos affinités avec différents mouvements de pensée théoriques.
Il s’agira donc ici de construire une culture commune entre et au travers des pratiques, pour initier et construire un questionnement dont l’objectif final sera la production d’une « maison ».
Une maison comme objet d’exploration de ce que l’architecture fait aux corps, dans leurs relations comme dans leurs différences.
À l’issu de l’atelier, le médium de communication de ce projet prendra deux formes une maquette au 1/20 et un son.

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Attendus :
Individuel : maquette d’une « maison » au 1/20. La maquette est l’objet de toutes les expérimentations. (volume, espaces, lumière, structure, vues, ambiances, parcours de l’eau, parcours de l’air, place des corps, possibilité des gestes, etc…) > le son du projet. Votre composition devra nous proposer l’expérience d’une incorporation dans les espaces projetés (1 à 3 minutes au format.wav) livret contenant :Photos de la maquette, Portfolio des documents de travail intermédiaires, date, titre > un article Essai essayant entre 8000 et 15000 signes comprenant une iconographie. Mise en page libre. Format pdf à déposer sur le Teams du studio.

Par groupe de 2 à 3 : Un article critique problématisé de 15 000 signes comprenant une iconographie, une bibliographie et des notes de bas de page. Corps 10, Times new roman, interligne simple. Format pdf à déposer sur le Teams du studio.

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À la fin du semestre, vous aurez conduit des processus de conception architecturaux par des opérations de narration et d’expérimentations formelles. Vous aurez interrogé vos outils de représentation acquis et en aurez inventé d’autres.
Vous aurez fait l’expérience de processus de conception personnels depuis une pensée radicale utopique vers un travail de projet réalisable et constructible. Votre outil d’exploration sera la maquette au 1/20.

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Le 9 février 2009, l’incendie du Television Cultural Center (TVCC), conçu par OMA / Rem Koolhaas marque la fin des utopies architecturales modernes. À partir de là, tous les mouvements architecturaux en « isme » s’effondrent et se rabattent sur le plan de la réalité (constructive, économique, sociale, politique,…). C’est la fin de l’utopie pour l’utopie. Celle-ci ne peuvent dorénavant s’imaginer qu’à partir des conditions de leurs réalisations. Ces deux semaines d’intensif prendront donc la forme d’un projet de synthèse qui reconfigurera votre maison théorique en un projet de maison habitable, structurellement et économiquement réalisable.

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Présentations finale en volume, présentation orale argumentée. Maquette 1/20.